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Critique de milbilou


1920. Employé aux chemins de fer, Jean est envoyé en Algérie construire des lignes. Seule alternative à l'internat, il confie son fils à Célestine, ancienne nourrice de son épouse Mathilde, morte en couches. Célestine est employée chez le Comte Antoine de la Chesnaye, son mari Borel, est garde-chasse en forêt solognote.

Ainsi débute l'histoire de Paul, 11 ans qui va devoir se faire petit devant Borel, apprivoiser Totoche le braconnier, éviter de se faire repérer par le Comte et surtout, ne jamais lui parler de famille, faire sa rentrée dans la petite école de campagne.
Intelligent et patient, soutenu par Montaine l'institutrice, entouré de l'amour de Célestine, Paul ressent cependant le poids des non-dits. La nature devient vite un refuge et un exutoire aux camouflets des enfants et adultes du village à l'égard du « parigot ». En attendant le retour de son père, Paul poursuit avec habileté son intégration dans le village.

Je passe volontiers sur l'histoire que je qualifierai de « gentillette » pour en retenir le cadre. J'ai apprécié cette véritable immersion dans la nature préservée, amie ou hostile à l'homme, théâtre de chasse ou terre d'aventures, mais toujours belle, vivifiante et ressourçante.
Si elle n'obère en rien la personnalité attachante de Paul, l'humanité du braconnier, les sentiments du Comte ou l'amour de Célestine, la nature, décrite avec détails et finesse par Nicolas Vannier, est le personnage inéluctable de ce roman.



Lien : https://mireille.brochotnean..
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