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Critique de LesChroniquesdeCendrillon
Ce recueil est composé de cinq nouvelles.
La première intitulée Chicha est racontée du point de vue d'une petite minette qui débute sa vie de chaton dans le garage d'un couple inconscient et insensible à la cause animale, préférant tuer les chatons non adoptés plutôt que de faire stériliser la mère. Nous suivons ainsi le parcours de cette jolie boule de poil ne demandant rien d'autre que de l'amour. Elle trouve son bonheur auprès de celle qui sera sa maman après son adoption. Malheureusement il sera de courte durée. Sa « maman » déjà fragilisée par la vie va petit à petit s'enfermer sur elle-même et tomber dans une dépression violente.
Cette nouvelle m'a bouleversée et je le suis encore quand j'écris ces lignes. le fait que l'auteure est choisie de mettre en avant le point de vue du Chat renforce la sensation de malaise que l'on ressent face au drame qui se joue sous nos yeux. On assiste impuissant à la déchéance de cette femme qui s'en prend à sa seule compagne fidèle. Parce que c'est facile. Parce que ce n'est qu'un « chat ». Parce qu'il n'a pas la parole il ne dira rien. Parce que nous vivons dans un monde où la maltraitance envers les animaux est aussi commune que de se serrer la main pour se dire bonjour.
J'ai trois chats, la dernière arrivée a été abandonné, livrée à elle-même dans la rue, sourde et porteuse d'un souffle au coeur. Alors forcément ce genre de texte me touche et je remercie l'auteure d'ébranler, de choquer ainsi le lecteur pour lui faire prendre conscience qu'une main tendue pour cette jeune femme aurait pu tout changer, qu'une stérilisation d'une minette aurait éviter ce drame.
Ce recueil de nouvelles traite de plusieurs thèmes: la défense de la cause animale, la solitude, la dépression, une réalité cruelle et sordide qui peut tous nous frapper de près ou de loin.
Les nouvelles suivantes sont moins incisives mais traitent des préjugés, stéréotypes que l'on porte sur les personnes sans les connaître. L'auteure met en avant le fait que seul on est plus vulnérable face aux aléas de la vie. L'autre peut nous aider, nous sauver ou nous détruire. Seulement les mauvaises expériences ne doivent pas nous faire renoncer, ce serait injuste envers soi et envers l'être vivant qui lui sera toujours présent. Les proches ne sont pas toujours d'un grand secours dans ce recueil, parce qu'ils ne veulent pas voir au-delà du mur d'agressivité apparent, parce que chacun à sa vie et ses soucis.
La deuxième nouvelle intitulée le spécimen, est plus optimiste et montre que si ce n'est pas de la famille que viendra le soutien, cela peut être des amis. Il faut faire le premier pas. Les nouvelles le bonheur selon Rose et L'habitude cette vieille garce, montrent que des personnes sont capables d'appréhender la vie et ses malheurs de manière à n'en garder que le positif, c'est la compagnie de ses personnes qu'il faut rechercher La troisième nouvelle enfin intitulée Rouge noir, aborde la différence, le rejet de sa famille parce qu'on ne convient pas à leurs critères, ces mêmes critères genrés qui sont plébiscités par la société.
Tous ces éléments sont portés par la plume élégante et incisive de l'auteure. En finesse, sans colère, elle dépeint les traits humains les plus vils mais aussi les plus admirables que l'on puissent avoir.
Merci à l'auteure de m'avoir permis de lire son recueil, je vous le conseille fortement.
Lien : https://leschroniquesdecendr..
La première intitulée Chicha est racontée du point de vue d'une petite minette qui débute sa vie de chaton dans le garage d'un couple inconscient et insensible à la cause animale, préférant tuer les chatons non adoptés plutôt que de faire stériliser la mère. Nous suivons ainsi le parcours de cette jolie boule de poil ne demandant rien d'autre que de l'amour. Elle trouve son bonheur auprès de celle qui sera sa maman après son adoption. Malheureusement il sera de courte durée. Sa « maman » déjà fragilisée par la vie va petit à petit s'enfermer sur elle-même et tomber dans une dépression violente.
Cette nouvelle m'a bouleversée et je le suis encore quand j'écris ces lignes. le fait que l'auteure est choisie de mettre en avant le point de vue du Chat renforce la sensation de malaise que l'on ressent face au drame qui se joue sous nos yeux. On assiste impuissant à la déchéance de cette femme qui s'en prend à sa seule compagne fidèle. Parce que c'est facile. Parce que ce n'est qu'un « chat ». Parce qu'il n'a pas la parole il ne dira rien. Parce que nous vivons dans un monde où la maltraitance envers les animaux est aussi commune que de se serrer la main pour se dire bonjour.
J'ai trois chats, la dernière arrivée a été abandonné, livrée à elle-même dans la rue, sourde et porteuse d'un souffle au coeur. Alors forcément ce genre de texte me touche et je remercie l'auteure d'ébranler, de choquer ainsi le lecteur pour lui faire prendre conscience qu'une main tendue pour cette jeune femme aurait pu tout changer, qu'une stérilisation d'une minette aurait éviter ce drame.
Ce recueil de nouvelles traite de plusieurs thèmes: la défense de la cause animale, la solitude, la dépression, une réalité cruelle et sordide qui peut tous nous frapper de près ou de loin.
Les nouvelles suivantes sont moins incisives mais traitent des préjugés, stéréotypes que l'on porte sur les personnes sans les connaître. L'auteure met en avant le fait que seul on est plus vulnérable face aux aléas de la vie. L'autre peut nous aider, nous sauver ou nous détruire. Seulement les mauvaises expériences ne doivent pas nous faire renoncer, ce serait injuste envers soi et envers l'être vivant qui lui sera toujours présent. Les proches ne sont pas toujours d'un grand secours dans ce recueil, parce qu'ils ne veulent pas voir au-delà du mur d'agressivité apparent, parce que chacun à sa vie et ses soucis.
La deuxième nouvelle intitulée le spécimen, est plus optimiste et montre que si ce n'est pas de la famille que viendra le soutien, cela peut être des amis. Il faut faire le premier pas. Les nouvelles le bonheur selon Rose et L'habitude cette vieille garce, montrent que des personnes sont capables d'appréhender la vie et ses malheurs de manière à n'en garder que le positif, c'est la compagnie de ses personnes qu'il faut rechercher La troisième nouvelle enfin intitulée Rouge noir, aborde la différence, le rejet de sa famille parce qu'on ne convient pas à leurs critères, ces mêmes critères genrés qui sont plébiscités par la société.
Tous ces éléments sont portés par la plume élégante et incisive de l'auteure. En finesse, sans colère, elle dépeint les traits humains les plus vils mais aussi les plus admirables que l'on puissent avoir.
Merci à l'auteure de m'avoir permis de lire son recueil, je vous le conseille fortement.
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