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Critique de Fifibrinda
Un hérisson se balade de page en page, au fil d'un petit livre accordéon et, de chaque rencontre, il garde un petit souvenir. C'est ainsi que feuilles et fleurs, fruits et graines s'accrochent à ses piquants, le transformant en bouquet vivant. Jusqu'à la rencontre décisive, avec une petite souris qui l'aidera à (re)devenir lui-même …
Cet album élégant et raffiné dans son dépouillement fut d'abord publié au Japon, par les éditions Sky Fish Graphic, où l'on retrouve aussi Beatrice Alemagna. On peut le lire comme un récit sans texte, suivant l'accordéon, mais aussi le déguster image par image ou double page par double page, comme autant de petits tableaux, ou encore le regarder comme un petit film d'animation … Quelle que soit la manière de l'aborder, c'est un délice visuel, en noir et or mat sur fond blanc, ponctué de détails rouge profond ou taupe, qui évoque pour d'aucuns le graphisme stylisé des Arts Nouveaux, pour d'autres un regard épuré et empreint de naïveté sur les petits détails de la nature. Et l'élégance ne serait pas totale sans le joli étui plastifié qui protège ce petit trésor.
Cet album élégant et raffiné dans son dépouillement fut d'abord publié au Japon, par les éditions Sky Fish Graphic, où l'on retrouve aussi Beatrice Alemagna. On peut le lire comme un récit sans texte, suivant l'accordéon, mais aussi le déguster image par image ou double page par double page, comme autant de petits tableaux, ou encore le regarder comme un petit film d'animation … Quelle que soit la manière de l'aborder, c'est un délice visuel, en noir et or mat sur fond blanc, ponctué de détails rouge profond ou taupe, qui évoque pour d'aucuns le graphisme stylisé des Arts Nouveaux, pour d'autres un regard épuré et empreint de naïveté sur les petits détails de la nature. Et l'élégance ne serait pas totale sans le joli étui plastifié qui protège ce petit trésor.
