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Critique de Stoffia


En un instant, tous les porteurs de chromosome Y de la planète meurent, humains comme animaux. Tous, sauf le protagoniste et son petit singe.

Bon, ça semble simple comme pitch, mais Vaughan réussit à en faire quelque chose de très intéressant en prenant cette idée très au sérieux.

Il prend en compte, par exemple, du ratio homme/femme dans divers corps de métier pour voir quels seraient les manques à combler, quels seraient les métiers avec soudainement trop de main d'oeuvre. Donc : quelles facettes de la société auraient plus de chance de s'effondrer, et lesquelles de tenir.

Il avance aussi qu'Israël deviendrait la première puissance mondiale, étant donné qu'il s'agit du seul pays au monde où le service militaire est obligatoire pour les femmes. C'est donc le seul pays qui a encore une armée fonctionnelle après la catastrophe : et il ne se gêne pas pour en profiter et envahir ses voisins.

Bref, c'est ce worldbuilding qui rend la lecture agréable et originale. On y évite aussi toute forme d'essentialisme, et la palette de personnage est intéressante. Les dialogues m'ont fait rire à voix haute assez souvent.

(J'en suis à la moitié de l'intégrale. Je ne ferai pas de critique par chacun des 10 tomes. J'en ferai une deuxième pour le tome 10 quand j'aurai terminé.)
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