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Critique de benleb
Très bonne biographie de Simon Bolivar, le plus connu des libérateurs de l'Amérique du Sud de la colonisattion espagnole.
C'est le portrait d'un homme complexe. Il a eu une éducation originale et libérale pour cette époque, de la part d'un précepteur qui méritrait sa propre biographie.
Grand militaire, bon stratège mais mauvais tactitien, le général se révèle surtout par sa volonté et sa capicité à surmonter ses échecs. L'homme politique est très trouble : libérateur de l'Amérique, il est socialement conservateur avec des tendances dictatoriales.
En tant qu'homme privé, l'auteur dresse un portrait compliqué : jouisseur, généreux au point de dilapider sa fortune pour sa caus et ses amis, il est aussi jaloux de ses rivaux et mégalomane. Il a aussi un rôle ambigu sur la question raciale : il apprécie les femmes et les soldats noirs, mais il meprise les communautés noires, métis et les Indiens l'indiférrent.
Surtout c'est l'homme de deux idées fixes : la libération de l'Amérique de la domination espagnole et l'unité politique des anciennes colonies. Malgré son échec final, ces deux idées ont inspirer de nombreuses personnes, des romantiques à Hugo Chavez. le chapitre sur l'héritage de Bolivar est pour moi le meilleur.
L'auteur ne fait pas une biographie chronologique mais thématique. Les cinq chapitres sont les suivants : les années de formation, l'homme de guerre, la personnalité privée, l'homme politique et le mythe de Bolivar. Cette approche gène un peu : ainsi dans le chapitre sur le militaire, je n'arrivais pas trop à lier les opérations de guerre aux pérépities politiques. de même certaines décisions militaires de Bolivar, les plus désastreuses, sont traitées dans le chapitre de la vie privée. Souvent, on peut avoir des moments de confusion.
Mais comme l'auteur rappelle constamment à quel chapitre on peut se référer, cela marche bien. de même l'annexe des notes renvoie aux chapitres mais surtout à la pagination; démarche que tous les ouvrages scientifiques devraient adopter.
C'est le portrait d'un homme complexe. Il a eu une éducation originale et libérale pour cette époque, de la part d'un précepteur qui méritrait sa propre biographie.
Grand militaire, bon stratège mais mauvais tactitien, le général se révèle surtout par sa volonté et sa capicité à surmonter ses échecs. L'homme politique est très trouble : libérateur de l'Amérique, il est socialement conservateur avec des tendances dictatoriales.
En tant qu'homme privé, l'auteur dresse un portrait compliqué : jouisseur, généreux au point de dilapider sa fortune pour sa caus et ses amis, il est aussi jaloux de ses rivaux et mégalomane. Il a aussi un rôle ambigu sur la question raciale : il apprécie les femmes et les soldats noirs, mais il meprise les communautés noires, métis et les Indiens l'indiférrent.
Surtout c'est l'homme de deux idées fixes : la libération de l'Amérique de la domination espagnole et l'unité politique des anciennes colonies. Malgré son échec final, ces deux idées ont inspirer de nombreuses personnes, des romantiques à Hugo Chavez. le chapitre sur l'héritage de Bolivar est pour moi le meilleur.
L'auteur ne fait pas une biographie chronologique mais thématique. Les cinq chapitres sont les suivants : les années de formation, l'homme de guerre, la personnalité privée, l'homme politique et le mythe de Bolivar. Cette approche gène un peu : ainsi dans le chapitre sur le militaire, je n'arrivais pas trop à lier les opérations de guerre aux pérépities politiques. de même certaines décisions militaires de Bolivar, les plus désastreuses, sont traitées dans le chapitre de la vie privée. Souvent, on peut avoir des moments de confusion.
Mais comme l'auteur rappelle constamment à quel chapitre on peut se référer, cela marche bien. de même l'annexe des notes renvoie aux chapitres mais surtout à la pagination; démarche que tous les ouvrages scientifiques devraient adopter.
