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Citations sur Meurtres à la romaine (21)

En ce début de juin la ville éternelle explosait de vie, de couleurs, de senteurs et de bruits. La beauté des femmes au printemps était un vrai régal. Complices et amusées les Romaines acceptaient volontiers son regard gourmand.
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Barone avait dû quitter la Villa Médicis au pas de course plantant là le début des interrogatoires qui étaient pourtant vitaux pour une enquête. Le commissaire Dannunzio, en pleine crise, le convoquait d’urgence.
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Barone mit un certain temps à distinguer avec plus de précision toutes les personnes qui attendaient sous un soleil étouffant. Une ambiance étrange car personne n’avait bougé depuis sa descente en enfer, pas même les policiers. Eux qui avaient pour habitude de fouiner, de dresser des cordons de sécurité, d’éloigner les curieux, étaient silencieux, plantés au même endroit où Barone les avait laissés. Le cameriere1 qui avait découvert le corps avait parlé : ils avaient tous une famille et ne pouvaient comprendre que l’on s’attaque à un enfant. Et puis, ici, dans cette somptueuse Académie de France qui dominait la ville, loin du bruit et de tous les chaos du monde, comment cela était-il possible ?
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Même si ses yeux s’étaient habitués à l’obscurité, Barone eut l’impression de naviguer à vue dans un brouillard glauque.
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Un homme sortit de l’ombre. D’une maigreur à défier les lois de la nature avec des traits pointus qui n’inspiraient pas franchement la sympathie, aussi muet et triste que le Docteur était bavard et souriant, il s’approcha. Un drôle de couple, pensa Barone qui savait ce qui allait suivre. Le Docteur ferait ses premières constatations et l’autre prendrait des notes. Ni l’un ni l’autre ne montrant le moindre émoi.
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Le faible rayon lumineux balayait l’espace, les murs de brique suintants, le sol jonché de morceaux de plâtre. Une hécatombe lugubre de mains brisées, de bustes sans bras, de jambes éparses accompagnait la lente progression de Barone.
Soudain il buta sur une forme molle, braqua sa lampe. Une main crispée griffait le sol. Lentement le faisceau de la lampe remonta le long du bras, de l’épaule, du cou… la section était nette. Sa torche sillonna la pénombre à la recherche de la tête.
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Rien à faire ! Il avait beau secouer cette fichue torche dans tous les sens, elle éclairait à peine. Barone s’enfonçait dans le noir, avançant pas à pas dans les escaliers glissants du souterrain avec la prudence d’un aveugle, ses pieds sondant un sol inégal, une main tendue devant lui. La fraîcheur et l’humidité se faisaient de plus en plus sentir. En plein été, l’inspecteur aurait pu apprécier sans cette désagréable odeur de moisi et ces têtes de statues qui de part et d’autre de cette interminable descente le regardaient de leurs yeux vides.
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Passer de Palerme à Venise, de Venise à Rome, c’était émigrer à chaque fois. L’unité italienne était un concept.
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Il avait pété les plombs lorsqu’il avait compris qu’une bande de nanas liées à l’affaire en cours s’étaient improvisées détectives en parallèle à son enquête ! D’abord la petite futée qui piratait son ordinateur avec un nom absurde : Ramis. Et puis la grosse… non l’énorme, qu’on appelait Sumo. Carlo n’aurait pas voulu lui piquer son quatre heures, il ne faisait pas le poids. Mais surtout il y avait la fanatique, un vrai fox-terrier, quand elle mordait, elle ne lâchait pas sa prise : Vittoria. En plus, elle était attirante mais fallait pas s’y fier. Une tenace, une hargneuse, une vraie graine de flic, d’ailleurs elle y avait tellement pris goût qu’elle était entrée dans la police. Et comme un malheur n’arrivait jamais seul, le commissaire Andrea pensant faire plaisir à Barone avait pistonné la nouvelle recrue à Rome. Bingo ! Il allait la retrouver comme collègue.
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Il s’était empêtré de plus en plus dans le labyrinthe de la ville dont il ne connaissait pas les coutumes. Et pour corser la sauce, on lui avait envoyé un médecin légiste qui s’extasiait sur les effets de matière des chairs en décomposition ! Un collectionneur d’art contemporain lui aussi. L’inspecteur l’avait immédiatement catalogué parmi les fous : il était totalement et absolument tapé, mais Carlo Barone avait dû reconnaître que professionnellement c’était le meilleur. À condition d’être doté d’une patience illimitée, et justement, ce n’était pas une de ses qualités premières
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