Cubaine, à l'origine danseuse et peintre,
Véronica Véga survit dans les années 90 gràce à l'artisanat. En 2002, sans matériel pour peindre, elle se met à écrire et se lance quatre ans plus tard dans un projet de roman à trois mains avec un poète cubain et une écrivaine vivant à Munich. Elle achèvera seule "
Partir, un point c'est tout", sorte de journal intime, où on se trouve plongé de plain pied dans le quotidien de l'auteur, élevant seule son enfant. Un quotidien fait de difficultés liées à l'intolérance vis-à-vis de cette femme artiste, aux écueils financiers qu'elle surmonte gràce à sa foi en l'art, la création. Ce livre est aussi un portrait de groupe d'un collectif d'artistes cubains, se soutenant mutuellement, ayant fait le choix plus ou moins forcé de rester à Cuba malgré tout. Un récit très vivant, passionnant, où les petites choses de la vie de tous les jours sont transfigurées par la générosité de l'écriture.
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