AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ziliz


Il serait si mal élevé que ça, le Très-Haut ? Il n'a pas eu de parents pour lui apprendre l'hygiène et la politesse, certes. Il n'a pas pu se former en autodidacte aux 'convenances et bonnes manières' : trop tard pour changer ses habitudes de vieux garçon quand la Baronne de R. a publié ses manuels. Et puis de toute façon, il ne vit pas en société, alors...

Trêve de blasphème, ce titre est purement racoleur. La BD risque d'attirer les petits en pleine période scato, ou d'être choisi par leurs (grands) parents pour cette raison, alors que ce titre générique est celui d'une histoire très courte parmi les huit de l'album.
En fait, la typographie minuscule, le propos et les enseignements à tirer de ces récits ne sont guère accessibles avant 8-10 ans.

Vehlmann et Duchazeau reprennent quelques contes africains et le résultat est convaincant, ce qui me semble rare dans ce genre d'exercice.
Histoires inégales, certaines (sur)prenantes, d'autres trop prévisibles. Les trois dernières se démarquent des précédentes par un ton familier qui surprend d'abord, mais qui, loin d'être incongru, s'avère amusant.

On retrouve dans ces décors africains les thématiques universelles des contes : l'arrogance de l'être humain, sa soif de pouvoir et de richesse, la sagesse des anciens, la crainte et le respect qu'inspirent les divinités. Et, incontournable : le parcours initiatique.
Commenter  J’apprécie          230



Ont apprécié cette critique (18)voir plus




{* *}