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Critique de Giraud_mm


Quand on n'a pas encore 18 ans, une année de déportation dans les camps nazis, cela peut vous briser, ou vous forger un caractère. Simone Veil en est revenue forte et déterminée, qualités qui ne la quitteront plus. Car il lui en faudra pour mener de front une vie familiale riche, une carrière dans la haute administration (justice) où elle cumule les premières (première femme secrétaire générale du Conseil supérieur de la magistrature, première femme membre du Conseil d'administration de l'ORTF) avant de devenir ministre de la santé de gouvernement Chirac en 1974. C'est cette mission qui la rendra célèbre, notamment grâce au vote de la loi légalisant l'IVG. Jusque là son action est guidée par des besoins de justice et d'égalité, notamment hommes-femmes.

En 1979, elle conduit la liste UDF pour les premières élections au suffrage universel du parlement européen. Elle en deviendra la présidente pendant 2 ans et demi. Elle restera députée européen pendant près de 14 ans, n'abandonnant ce mandat que pour redevenir ministre dans le gouvernement Balladur. Elle terminera sa carrière politique en 2007, après avoir passé 9 ans au Conseil constitutionnel.

Autant la première partie de sa carrière est atypique, notamment dans ses motivations, autant la seconde partie, à partir de 1979, paraît plus classique. Même si elle s'en défend, Simonel Veil entre dans le jeu des partis, se montrant plus sympathique envers Sarkozy qu'envers Chirac par exemple...

Le sentiment pro-européen, et la conscience de la nécessité de réconcilier la France et l'Allemagne auront été un des leitmotivs de sa carrière. Très tôt après la fin de la seconde guerre mondiale, elle retourne vivre en Allemagne où sont mari a été nommé.

Un livre assez facile à lire, qui fait oeuvre utile pour garder la mémoire de ce qu fut Simone Veil, sans doute la femme politique la plus populaire de la seconde moitié du 20ème siècle.
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