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Critique de Pavlik


Pavlik
17 septembre 2014
Il n'y a pas vraiment de personnages de super-héros que je n'apprécie pas du tout même si j'ai, bien évidemment, des préférences. La plupart du temps je considère plutôt qu'il y a des bons et des mauvais "usages" qui en sont fait, en fonction du contexte de l'histoire dans laquelle on les place. Par exemple, je ne suis pas un grand fan d'Iron Man mais j'adore son rôle de leader du camp des légalistes dans le crossover Civil War. Green Lantern est un peu dans cette catégorie. Si je le trouve tout à fait légitime en tant que membre de la JLA, apportant un côté vintage connoté âge d'or, je ne suis pas vraiment amateur de ses aventures en solo (quelque soit celui qui l'incarne). Souvent j'ai du mal avec l'aspect graphique lié à la dimension cosmique de son univers, avec des fonds très sombres et des couleurs criardes au premier plan (spectre des émotions oblige). C'est ici le cas, dans ce numéro 26 de Green Lantern Saga, compilant les cinq chapitres de la saga Extinction. Cinq dessinateurs différents se succèdent, dont le travail vas du correct au franchement pas terrible (chapitres 2 et 4)

Concernant le scénario, il se situe dans un contexte difficile pour le corps des Green Lantern qui vient de subir successivement les attaques de la Troisième Armée , du Premier Lantern et de Larfleeze. Ces événements ont entraîné la chute des Gardiens de l'Univers (habituellement les "patrons" des Green Lantern) et le commandement du Corps a été confié à Hal Jordan, le tout premier des porteurs de l'anneau vert, dans l'ordre chronologique. Rappelons, depuis que l'univers a été redéfini par Geoff Johns courant des années 2000, qu'il existe différents corps de Lantern (Blue, Green, Red,) dont la force est basée sur une émotion, représentée par une couleur (vert pour la volonté, bleu pour l'espoir, rouge pour la rage plus le White Lantern, qui combine toute les couleurs, plus les Star Saphire qui incarne l'amour, sans oublier l'unique membre du corps orange, Larfleeze, incarnant l'avarice). C'est donc affaiblit que le corps doit faire face à une nouvelle menace, le très déterminé Relic, survivant de l'univers ayant précédé le notre et persuadé que les différents porteurs d'anneaux, en puisant dans la réserve de l'énergie émotionnelle de l'univers, qu'il juge limitée, menace sa survie.

Si cette organisation en différent corps, puisant chacun leurs pouvoirs dans des des émotion différentes est intéressante sur le papier elle est, comme déjà évoqué, très mal rendue, graphiquement parlant et, la plupart du temps (mais je ne suis pas un grand spécialiste des Green Lantern) donne lieu à des histoires sans souffle épique, ni dimension tragique, ce qui, pour moi, serait plutôt logique lorsque l'on affronte des menaces cosmiques, remettant en cause la survie de toutes choses, comme c'est le cas ici. Au contraire c'est l'action, l'action, et encore l'action qui est privilégiée, ce qui n'est pas mauvais en soi mais limite un peu les choses quant à la fameuse utilisation originale des personnages et ne leur confère guère de profondeur.

En bref Extinction est un exemple typique de comics commercial, plutôt destiné à un lectorat adolescent. Pourtant, attention aux clichés, on aurait tort de croire que c'est le cas de toutes les publications en kiosque (voir, par exemple, Batman Saga).
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