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Critique de Azallee92


Henri Verdier ainsi qu'il le revendique, est un paysan qui n'a pas pu le rester car c'est son frère qui a pris la succession du père pour l'exploitation de la ferme familiale. Inspecteur des impôts, il a servi l'État avec sérieux mais sans passion. Son âme, il la gardait pour son village natal, ses maisons et ses habitants, le temps de son enfance dont il ne pouvait pas s'éloigner. Il occupait tout son temps libre à écrire. Henri Verdier manie parfaitement la langue et les mots, surtout ceux de son Velay natal, ceux de sa mère et de son père. La musique des mots de son enfance est la plus harmonieuse pour nous imprégner des odeurs et des images de ce monde qui n'a plus beaucoup de points communs avec celui d'aujourd'hui.
Roman régionaliste, les lentilles vertes retracent la vie dans le village de naissance de l'auteur qui aime à utiliser l'occitan pour marquer plus précisément ce qu'il ressent et se bercer encore de la musique de cette langue aujourd'hui presque disparue. Pour les lecteurs qui connaissent Taulhac "à quelques kilomètres du Puy" ils pourront retrouver ici la description du village et la vie quotidienne de paysans vellaves d'entre les deux guerres, dans leurs gestes précis, étudiés et répétés qui étayaient leur vie "d'avant" .
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