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Critique de Davalian


Ceci n'est pas un livre ! Ceci n'est d'ailleurs, même pas l'image d'un livre…

De quoi s'agit-il alors ? D'une collection de clichés, et d'un concentré de mauvaise foi. le propos est hélas ici bien plus dangereux que certaines critiques véhiculés par d'autres supports. La caricature se cache sous un vernis pseudo scientifique. Ici la démarche est bien plus pernicieuse puisque l'auteur – sous couvert de proposer un discours argumenté (qui ne résiste pas à un examen sérieux) – collationne des faits présentés de manière orientés et déconnectés de leur contexte.

Bon certes, ce machin date de 2011, mais quand même ! le plan donne déjà l'impression d'être un simple fourre-tout : droits de grève, absentéisme, effectifs pléthoriques, jour de carence, concours : tout cela est constamment malaxé pour donner un ensemble indigeste qui vient à l'appui d'une affirmation qui reste la même : le déficit public est dû aux fonctionnaires et rien ne peut bouger car ils représentent un lobby puissant.

Aucune définition de ce lobby ne vient appuyer cette approche si ce n'est celle de l'énarchie. le pouvoir politique, pauvre chéri, n'a aucun pouvoir ni aucun courage, ben non on vous le dit tout est de la faute des fonctionnaires. Bon bien sûr, il n'est pas utile d'entrer dans le détail des statuts, hein. Il suffit d'évoquer de manière très partiale les avantages en oubliant les contreparties. Mais puisque on vous le dit et cite pour cela des situations qui n'ont aucun lien entre elles…

Franchement, tout cela donne la nausée ou fait sourire tant le propos est faux, démagogique, caricatural. Bien entendu, il n'est pas nécessaire de proposer des pistes de solution non plus, ce serait trop constructif, voyons… Et bien sûr les réformes sont rapidement expédiées. Ben oui, elles ne servent à rien. Puisque qu'on vous le dit…

Vous l'aurez compris, l'objectif était ici de faire de bruit à l'approche des élections présidentielles de 2012. Pourquoi ? Pour faire parler de l'auteure. Au moins, l'on peut reléguer ce brûlot dans les tréfonds de l'oubli. Il est aujourd'hui tout aussi dépassé qu'il était à sa publication. En revanche, l'auteur est passé à d'autres sujets plus polémiques... Opportuniste dites-vous ?
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