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Critique de Tancrede50



Un livre est un produit de grande consommation comme un autre et un bon marketing fait vendre. On a l'impression que l'auteur a construit son intrigue en partant d'une idée marketing forte: en l'occurence une énigme ‘je vous connais tellement bien que je suis capable de trouver le nombre auquel vous venez de penser et ce bien avant que je vous pose la question'. Et cette énigme va faire le quatrième de couverture, et elle va soutenir l'intérêt pendant presque la moitié du livre. Et puis ça a marché, puisque j'ai acheté le livre il y a 9 ans de ça, mais il est vrai sans le lire.


Donc, dès le début, c'est comme sur une scène de music hall avec le magicien qui fait un numéro de télépathie (le nombre 658), puis enchaîne par un numéro de disparition (les traces de pas dans la neige qui s'arrêtent sous un arbre). On sait que tout ça n'est qu'illusion. Mais nos inspecteurs de police, Gurney et Hardwick, n'ont pas l'air très en forme. D'ailleurs Gurney, après le premier meurtre, le reconnait et dit ‘- Je ne sais pas. J'ai le sentiment que nous ne nous posons pas les bonnes questions.' Il faut dire que le lecteur se sent assez frustré par le temps que l'équipe de policiers met à comprendre ce qui s'est passé.


Le roman consiste essentiellement en un défi qu'un psychopathe lance à la police. Mais le jeu sophistiqué auquel il se livre et que l'on suit avec plus ou moins d'intérêt, est meurtrier. En fait, je n'ai pas accroché à cette histoire de vengeance à dormir debout. Tout semble artificiel, et chacune des actions du psychopathe a été définie pour nous intriguer, en dehors de toute vraisemblance. C'est un pur polar commercial. J'aurais dû le laisser prendre la poussière sur les rayons de ma bibliothèque.
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