En fait, le banquet des philosophes, c'est un peu « la grande bouffe » de Marco Ferreri en version littéraire ! Je me suis régalée (pour un banquet, quoi de plus normal ?) en lisant ce texte bien troussé, et qui plus est, s'articule en vers.
C'est une forme d'écriture qui m'a toujours passionnée depuis la découverte, enfant, de
l'Avare de
Molière. E. Permingeat manie très bien la rime. Elle rhabille les philosophes, au propre comme au figuré : par ses mots et par ses dessins. Une double lecture jubilatoire.
Elle joue des mots à merveille et cette rencontre entre grands penseurs tourne parfois au pugilat, pour notre plus grand plaisir.
Je n'ai pu m'empêcher de m'imaginer la scène avec des « philosophes » actuels (ou se nommant comme tels), et cette évocation m'a beaucoup amusée.
Voilà une idée intéressante pour un deuxième livre… bien que risquée ; car l'humour présent dans « le banquet des philosophes » risque de blesser l'ego démesuré de certains.
Et pour ceux dont les notions de philosophie se sont perdues dans un lointain passé, E. Permingeat a mis en fin de livre un répertoire regroupant les principaux personnages et leurs idées.
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