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Critique de Natalivre


Je suis embarrassée avec cette histoire. D'un côté, je l'ai lu vite, j'ai tourné les pages rapidement et sans déplaisir, d'un autre côté, je suis restée sur ma faim, il m'a manqué quelque chose sans que je sache vraiment quoi.

L'auteure nous présente la famille Rascol, une ancienne famille qui possède un manoir dans le Tarn. Trois frères se partagent ce manoir : Stéphane, l'ainé, célibataire, professeur de philo et écrivain raté, Frédéric, le second, célèbre avocat, marié et père de Hugo et Marion, jumeaux, et Clément, le dernier, croque mort, marié, un fils. On est loin de l'entente cordiale, la famille se supportant à peine, la toxicité régnant sur leurs relations plutôt stables dans ces travers. Jusqu'au jour où Hugo ramène au manoir Maya, une automobiliste tombée en panne devant chez eux. Maya fascine, trouble, excite. Quel jeu joue-t-elle ? Que cherche-t-elle ? Elle fait tourner la tête des hommes. L'arrivée puis la disparition de cette magnifique jeune femme fait imploser et exploser cette famille.

J'ai aimé la description au cordeau, aussi bien physique que psychologique, de tous les personnages, principaux comme secondaires qui nous les rend proches et familiers. Les lieux, le décor sont également bien décrits, on visualise les endroits, on est guidé, pris par la main. Les chapitres égrènent la succession des jours. L'écriture est fluide ; c'est un roman facile à lire. On s'aperçoit très vite que le thème que l'auteure veut mettre en exergue est la vengeance. Toute l'histoire tourne autour de ça ; la vengeance apaise-t-elle la haine ? Bien mal acquis ne profite jamais. Cette idée autour du bien fondé ou pas de la vengeance, même si elle n'est pas novatrice, n'est pas mauvaise, mais l'histoire perd de sa puissance par trop de rebondissements, parfois un manque de subtilité, de finesse, de crédibilité. Peut-être que la fin qui réserve une surprise peut expliquer cela. Il pourrait y avoir une double lecture... je ne veux pas en dévoiler davantage pour les futurs lecteurs. A chacun de se faire son opinion. Et toujours l'éternelle question, l'écriture peut-elle guérir les blessures et servir de thérapie ?
Voilà ma critique un peu en demi teinte même si j'ai pris du plaisir à lire ce roman, mais ... Merci aux éditions de l'Archipel pour cette lecture.
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