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Critique de Pavlik


"L'Ile Brulée" est le troisième et dernier opus du cycle de la Terre Sauvage, de l'écrivaine de SF française Julia Verlanger (de son vrai nom Eliane Taïeb).

Après un premier tome fort savoureux, qui nous faisait découvrir l'univers (une France post-apocalyptique, conséquence d'une guerre bactériologique à grande échelle) et les personnages principaux (Gérald et Thomas, deux survivants gouailleurs, machos et surentraînés et Annie, petite amie de Gérald, forte et douce à la fois), Julia Verlanger récidivait avec "la Mort en Billes", suite direct de "l'Autoroute Sauvage", un récit dans la même veine donc, mais mâtiné d'accents horrifiques plus marqués (avec la présence de la gelée, une horreur du genre The Blob).

Depuis "la Mort en Billes", la sauvagerie n'était plus une règle absolue. Déjà, "l'Autoroute Sauvage" nous apprenait que l'île de Porquerolles avait conservé un semblant de civilisation (privilège de l'insularité). Puis nous découvrions que le canton de Vaud (Suisse) ressemblait encore à peu près à un état (privilège de la discipline suisse). Depuis qu'un remède à la peste bleue fût trouvé, ainsi que le moyen de détruire la gelée (une substance visqueuse, agglomérat de billes qui anime les squelettes et digère les vivants), tout semblait se présenter sous les meilleurs augures. Et voilà que patatra...tout s'écroule. l'île de Porquerolles est sauvagement attaquée par les Cracheurs de Feu et Annie est enlevée et emmenée dans leur repère, en Tunisie...Il n'en faut pas davantage pour que le sang de Gérald ne fasse qu'un tour.

"L'Ile Brulée"conclut tambour battant le cycle de la Terre Sauvage qui, comme je l'ai dit, a tendance à l'être de moins en moins. Ceux qui étaient rentrés dans ce cycle pour l'aspect survivaliste le regretteront peut-être. Après le film d'horreur des années 70 ("la Mort en Billes"), on est ici en plein dans le film d'action des années 80, mâtiné de pulp SF, à base de mutants, avec une mission commando dont l'objectif est de sauver la belle Annie, tout en dézinguant les méchants. Néanmoins, l'exotisme de la Tunisie post-apocalyptique fonctionne bien et la gouaille de Gérald est toujours au rendez-vous.

Au final, je ressorts positivement ravi de la lecture de ce cycle, de la vraie bonne SF populaire, qui, derrière la volonté de distraire le lecteur, ne délaisse pas une certaine ambition littéraire.

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