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Critique de gill


Cette nuit-là à Slav, petit village de Sildavie, dans les Karpathes, une étrange cohorte se dirige vers l'inquiétant château de Nosferat...
Quelques semaines plus tard, à Paris, une lettre parvient à Bob Morane.
Angelina Nosferat semble avoir besoin d'aide.
Angelina est une gentille et jolie fille qui étudiait la biologie et qui s'est retirée au château familial pour y faire des recherches sur la science maudite de son ancêtre, le redoutable Zvor Nosferat.
Il avait, dit-on, trouvé l'élixir de longue vie...
Henri Vernes et Gerald Forton ne nous ont rien épargné :
une panne de voiture, la nuit, en pleine forêt, la traditionnelle attaque des loups, des villageois terrorisés, un sombre château isolé, un valet inquiétant et taciturne.
En effet, l'imagination d'Henri Vernes semble, pour une fois, avoir été prise en défaut.
Les rebondissements sont simplistes et convenus.
Les dialogues, assez pauvres, ne relancent à aucun moment l'intérêt du lecteur.
Les péripéties des deux héros semblent avoir été écrites par une plume peu inspirée.
Et dessinées par des crayons distraits.
Les dessins de Gerald Forton sont décevants et semblent peu soignés.
Ils ne sont pas à la hauteur du talent du père de Teddy Ted.
L'Ombre Jaune a une mine de chat siamois amaigri.
Les dacoïts sont déguisés en mauvais figurants de "Fort Navajo".
Angelina n'est séduisante que dans l'esprit embrumé, par le Zat77, du pauvre Bill Ballantine.
Ces seize planches semblent être une aventure naufragée que ses deux auteurs ont abandonné en plein milieu d'un format habituel.
Elles sont, dans le journal "Pilote", la dernière collaboration entre Henri Vernes et Gerald Forton.
Ce raté n'arrive pourtant pas à faire oublier "la rivière de perles", "la couronne de Golconde" et "la chasse aux dinosaures" qui, en 1965, passionnèrent les jeunes lecteurs du journal d'Astérix et Obélix....

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