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Critique de Yvan_T
Après avoir été agréablement surpris par les premiers tomes des séries "Le bois des vierges " et "Les sentinelles", publiées par le même éditeur, j'ai logiquement décidé de continuer à faire confiance aux éditions Robert Laffont pour cet album ... et j'ai bien fait !
Ce récit s'installe à l'aube de la première Guerre Mondiale, au sein d'un contexte politique tendu, où toute découverte pouvant influer sur le déroulement de cette guerre imminente a son importance. le personnage principal, Sir Henry Adamson, vit reclus depuis plusieurs mois lorsque des émissaires de l'Amirauté viennent le convier à enquêter sur une découverte qui pourrait s'avérer d'un intérêt stratégique immense pour l'armée anglaise.
Vous l'aurez compris, Pierre Veys ("Igor et les monstres", "Les aventures de Philip et Francis") délaisse ici ses productions plus humoristiques pour nous servir du suspense et du mystère. Il met brillamment en place son intrigue et ses protagonistes. L'expédition vers l'océan arctique s'organise de manière très réaliste, avec des personnages qui ne se jettent pas tête baissée dans l'aventure, mais qui planifient chaque étape méticuleusement, avec une approche scientifique du problème qui est aussi logique que crédible.
L'élément fantastique principal, une porte inter-dimensionnelle découverte dans l'océan arctique, est parfaitement intégré au réalisme du récit. Par contre, l'autre élément fantastique qui apparaît dans ce tome dénote avec l'environnement réaliste et ne manquera pas de surprendre le lecteur. Cet élément devra d'ailleurs être géré avec beaucoup de précaution par la suite afin maintenir le scénario à la hauteur de cette excellente mise en place.
Au niveau du graphisme, qui de mieux pour dessiner une porte (même invisible et inter-dimensionnelle) qu'un dessinateur nommé Puerta ? Dès les première planches, le dessin de Carlos Puerta ("El perdicion", "La maison de Pollack Street", "No man's land") parvient à installer une ambiance mystérieuse, voire envoutante. le réalisme de son style «photographique» colle parfaitement à l'époque représentée, tandis que les effets flous et le jeu de lumière qu'il parvient à peindre par-dessus plongent l'ensemble dans une ambiance intrigante. L'aspect brumeux qu'il donne à cette Angleterre de début de siècle et aux expéditions maritimes est d'ailleurs très propice à l'introduction de cet élément fantastique prenant.
Excellente mise en place !
Ce récit s'installe à l'aube de la première Guerre Mondiale, au sein d'un contexte politique tendu, où toute découverte pouvant influer sur le déroulement de cette guerre imminente a son importance. le personnage principal, Sir Henry Adamson, vit reclus depuis plusieurs mois lorsque des émissaires de l'Amirauté viennent le convier à enquêter sur une découverte qui pourrait s'avérer d'un intérêt stratégique immense pour l'armée anglaise.
Vous l'aurez compris, Pierre Veys ("Igor et les monstres", "Les aventures de Philip et Francis") délaisse ici ses productions plus humoristiques pour nous servir du suspense et du mystère. Il met brillamment en place son intrigue et ses protagonistes. L'expédition vers l'océan arctique s'organise de manière très réaliste, avec des personnages qui ne se jettent pas tête baissée dans l'aventure, mais qui planifient chaque étape méticuleusement, avec une approche scientifique du problème qui est aussi logique que crédible.
L'élément fantastique principal, une porte inter-dimensionnelle découverte dans l'océan arctique, est parfaitement intégré au réalisme du récit. Par contre, l'autre élément fantastique qui apparaît dans ce tome dénote avec l'environnement réaliste et ne manquera pas de surprendre le lecteur. Cet élément devra d'ailleurs être géré avec beaucoup de précaution par la suite afin maintenir le scénario à la hauteur de cette excellente mise en place.
Au niveau du graphisme, qui de mieux pour dessiner une porte (même invisible et inter-dimensionnelle) qu'un dessinateur nommé Puerta ? Dès les première planches, le dessin de Carlos Puerta ("El perdicion", "La maison de Pollack Street", "No man's land") parvient à installer une ambiance mystérieuse, voire envoutante. le réalisme de son style «photographique» colle parfaitement à l'époque représentée, tandis que les effets flous et le jeu de lumière qu'il parvient à peindre par-dessus plongent l'ensemble dans une ambiance intrigante. L'aspect brumeux qu'il donne à cette Angleterre de début de siècle et aux expéditions maritimes est d'ailleurs très propice à l'introduction de cet élément fantastique prenant.
Excellente mise en place !
