Extrait du blog: En respectant l'ordre chronologique, on peut voir l'évolution de l'oeuvre globale de l'auteur, son évolution autant stylistique que dans le choix des thèmes, des sujets et des façons de les traiter. de cette manière on est plus à même de comprendre un roman, une oeuvre, de le contextualiser dans la globalité. Mais je fais parti des lecteurs qui pensent qu'un livre (l'objet) doit se suffire à lui-même. Même dans le cas d'une trilogie. Je prends donc un livre après l'autre et l'analyse comme il vient, dans sa nudité.
Avec
L'arrache-coeur de
Boris Vian, je commence par sa dernière publication avant sa mort. Je savais déjà que ces oeuvres sont assez déjantées et celle-là ne déroge pas à la règle, voir plus, voir trop !
Dans la lignée des ouvres surréalistes que j'ai lu, j'allais en confiance vers
L'arrache-coeur d'autant que
Boris Vian bénéficie d'une réputation très positive qui perdure à travers le temps. Et ce petit roman, je me voyais le lire d'une traite ou presque.
Mais j'ai rapidement déchanté !
Tout d'abord, c'est le langage utilisé par
Boris Vian, qui sans me déplaire, m'a rendu la lecture difficile, très peu fluide. Outre les néologismes, c'est l'ensemble de la structure de la phrase, le vocabulaire employé qui ne m'a pas plu du tout. J'avais l'impression d'être en confrontation avec les paragraphes, essayant de décortiquer le sens derrière les mots !
Si on ajoute à cela une histoire pas très claire, avec une linéarité en dents de scie, une ambiance un peu glauque, je dois avouer avoir eu hâte de terminer ce roman. Et je ne parle pas des moments surréalistes qui étaient plutôt bienvenus. Cela n'arrive pas souvent mais je suis resté opaque à la musique de
Boris Vian. Suis-je passé à côté de quelque chose ?
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http://livrepoche.fr/l-arrac..