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Critique de Maroussia_Ivanovna


Les enquêtes du commissaire Bordelli sont plus une chronique de Florence (Firenze) que de réels romans policiers.

Franc Bordelli est certes un commissaire et il résout des affaires criminelles, mais Marco Vichi semble attacher beaucoup plus d'importance aux "à côté" qui nous baignent dans l'histoire de l'Italie en général et de Florence en particulier et concrètement dans celles des personnes nées dans les années 1920.

Bordelli relate de loin en loin des souvenirs de son enfance simple, paisible, celle de la vie avant le fascisme. Puis il parle de sa jeunesse, un âge important pour qui que ce soit et pour lui, comme pour toute sa génération, c'est la guerre. Et en Italie c'était aussi une guerre civile car le fascisme était un ennemi intérieur. Face au fascisme il y avait les partisans (l'équivalent de nos maquisards de la même époque) et l'amitié virile des combattants à laquelle il fait allusion chaque fois qu'il parle de son ami le père de Piras.

Dans cet épisode en particulier, il fait allusion à la terrible inondation de 1966 qui a emporté tant d'oeuvres d'arts irremplaçables. Il décrit d'ailleurs très bien cette catastrophe dans le livre qui précède : "Morte a Firenze".

Les "à côté" c'est également ses amis hétéroclite : le bandit, l'ex-prostituée, le légiste, l'inventeur... et comme dans Astérix, un livre finit par un repas entre hommes, occasion de raconter des anecdotes et de donner des recettes de cuisine.

Non, il ne faut pas entamer la lecture d'un "commissario Bordelli" comme s'il s'agissait d'un roman policier, on ne peut être que déçu.

En revanche, les livres de Marco Vichi sont à conseiller aux lycéens qui veulent entreprendre pour la première fois la lecture entière d'un roman en italien. C'est d'un abord facile.
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