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Critique de Ziliz


En 1700, la Jamaïque est l'une des plaques tournantes de la traite des noirs. Cette colonie anglaise produit et exporte du sucre en abondance grâce au travail des esclaves.
Le Fenwick de cette intrigue est le propriétaire falot d'une plantation sucrière héritée de son père. Il est secondé par Stanton, un contremaître zélé et cruel. Et servi par un domestique noir élevé à ses côtés et ayant donc bénéficié de l'instruction du petit maître blanc.
Un ouragan, la récolte ruinée, trop de bouches à nourrir, réduction de personnel - radicale.
En même temps, mais autre lieux, autres moeurs : une communauté de marrons dans la montagne.

Il m'a fallu quinze jours pour gravir ces montagnes bleues. La distance était courte et la pente n'était pas raide, pourtant, mais le parcours s'est avéré trop simpliste pour que je le suive avec plaisir.
Méfiance éveillée dès la couverture en découvrant l'identité du rédacteur de la préface. Ce genre de coup marketing passe ou casse, séduit ou rebute.
Impression, dès les premières lignes, d'avoir déjà lu cet ouvrage. Et si ce n'était lui, c'était donc son frère mouton. Les noms des personnages, les situations tellement convenues. Tout est prévisible, la trame semble calquée sur d'autres, notamment certaines (bien meilleures) de Ken Follett. le contexte socio-historique est plutôt original, mais les aventures décrites pourraient se passer n'importe où, n'importe quand, avec le même type de protagonistes.
Je ne saurais juger de la vraisemblance historique de l'intrigue, mais son héros mièvre ne m'a pas convaincue une seconde, ni par sa grandeur d'âme, ni par ses méthodes et exploits inspirés de la littérature antique.

L'auteur est metteur en scène, producteur de cinéma et scénariste. Ceci peut expliquer que le roman soit à ce point formaté, il est fort probablement destiné à être adapté en film. Je ne doute pas de son succès sur les écrans.

Cette maison d'édition, Max Milo, a publié 'Un père en colère' et 'Encore un jour sans massacre', romans percutants qui méritaient ce slogan de la maison 'Provoquer à juste titre'. Je ne m'attendais donc pas ici à un tel déploiement de démagogie, de propos bien-pensants et de guimauve.
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