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Critique de Apikrus


Dans quelle mesure les capacités d'un individu dépendent-elles de son sexe ? Les places qu’occupent les hommes et le femmes dans la société ne résultent-elles pas pour l’essentiel de facteurs culturels ? Quelle sont les véritables influences de l’ocytocine ou de la testostérone sur la division des rôles entre hommes et femmes ?

Voici quelques questions auxquelles cet ouvrage se propose de répondre, en 80 pages.
L’auteur explique qu’aucune étude ne peut totalement séparer l’inné de l’acquis (ce qui résulte de la culture de ce qui ne résulte que de facteurs naturels). En effet, le cerveau ne peut se développer que dans un environnement stimulant, avec des interactions sociales. En outre, la plasticité du cerveau humain, notamment en bas âge, est tellement importante que le sexe ne devient qu’un facteur secondaire dans la manière dont il se développe.

Même si le nom de la collection (Egale à égal) et sa présentation en 4ème de couverture annoncent clairement les choses, ce n’est qu’en fin d’ouvrage que sa thèse principale devient évidente : la plus grande méfiance est de mise à l’égard de théories qui assigneraient aux hommes et aux femmes des places prédéterminées dans la société. Je partage cet avis mais j’ai trouvé un peu fastidieuse la lecture préalable de résumés d’études dont la validité même est contestée. L’auteur (chercheuse en neurosciences) s’appuie essentiellement sur des études à caractère médical ou scientifique. Je trouve qu'un éclairage historique ou sociologique complémentaire serait bienvenu et faciliterait la lecture.

• Merci à Babelio et aux éditions Belin.
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