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Critique de ChezVolodia


Dans ce roman l'auteur met en scène de façon explicite des personnages homosexuels. Ce qui pour l'époque fit de ce livre un pionnier de la littérature lgbt et si le scandale provoqué par sa publication s'est depuis longtemps émoussé, reste que l'auteur a longtemps été mis à l'index.

Dans l'Américaine puritaine des années 1940 on ne pouvait concevoir qu'un homme viril soit homosexuel, ni qu'il tombe amoureux d'un homme viril lui-aussi. La vision du gay (puisque déjà à l'époque ils se dénommaient ainsi) se résumait à la tapette, folle parmi les folles, maniérée, le verbe haut perché, voire, le travesti d'où le trouble et le malaise provoqués à la sortie de ce roman en 1948.


En fermant ce livre je m'aperçois que peu de choses ont changé. Oh bien sûr l'homosexualité est plus facilement assumée à notre époque, nous avons des bars ouvertement gays et plus besoin de femmes pour jouer les cache-tapettes. La drague aussi a évolué, plus directe, pour certains inutiles de faire connaissance, un main « bien placée » et tu sais à qui tu as affaire et ce que l'autre est venu chercher. Tu es devenu comme tant d'autres choses un objet de convoitise et de consommation. Ce qui n'a pas bougé, malgré les années, c'est la « haine » de la vieille tante, le vieux beau qui s'accroche, qui ne comprends pas que son temps est passé, mais lucide sait qu'il lui faudra payer pour avoir l'illusion d'être aimé, même pour quelques heures. Nous sommes sans pitié !
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