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Critique de camati


camati
22 décembre 2018
« Ca commence par moi » de Julien Vidal (2018) est sous-titré «Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde », comme l'ont dit bien d'autres avant lui. Sachez que si vous achetez ce livre, un arbre sera planté, c'est déjà un beau geste.
A l'instar du film « Demain » et de l'émission « Carnets de campagne » sur France Inter, ce livre fait renaître l'espoir. Tous les trois portent des témoignages prouvant que nous sommes nombreux à entreprendre des actions, même petites, pour enrayer la dégradation de notre planète. Cela réconforte et aide à combattre la morosité ambiante et fataliste.
L'auteur, jeune trentenaire, a renoncé au prosélytisme contre-productif et préfère maintenant prêcher par l'exemple. Ce que j'ai aimé chez lui : son honnêteté intellectuelle, son questionnement, ses doutes parfois, ses échecs, ses reculs, sa persévérance, son absence de prétention, ses contradictions qui lui ont permis de réfléchir et d'évoluer. Tout pédagogue sait que l'erreur permet de progresser.
Julien Vidal agit non par devoir mais parce que ça fait sens pour lui. Il a le sentiment de construire un monde meilleur à son échelle car cela dépasse la simple raison écologique. Sa vie est devenue plus équilibrée et il a enfin le sentiment d'être en cohérence avec ses valeurs. Il privilégie l‘être plutôt que l'avoir.
Ce livre est une mine qui offre une multitude de pistes éco-citoyennes à suivre ; le lecteur n'a plus qu'à se servir car Julien Vidal a fait de nombreuses recherches, donc une fois que vous aurez lu ce livre, gardez-le afin d'avoir toutes les informations pratiques à portée de main.
J'entends déjà les critiques : « tu es bien naïve, il est trop tard maintenant, la situation est tellement catastrophique qu'il faut faire beaucoup plus que ça ». Et il y a aussi ceux qui culpabilisent les gens pour les faire réagir, mais qu'ils utilisent plutôt leur énergie à mettre les grandes entreprises et les décideurs politiques face à leurs responsabilités. Or je suis convaincue que si l'on est trop négatif, alors plus personne ne verra l'intérêt de faire des efforts. En tant qu'ex-enseignante, je me souviens bien des nombreux élèves qui ne faisaient aucun effort car de toute façon, disaient-ils, ce qui les attendait, c'était le chômage. Raisonnement délétère non seulement pour eux-mêmes mais également pour l'ensemble de la classe.
Ce que justement j'ai aimé dans ce livre, c'est l'enthousiasme de son auteur qui va à l'encontre de la morosité, du catastrophisme et des mauvaises nouvelles permanentes. Et comme le disaient Romain Rolland : « Même sans espoir, la lutte est encore un espoir » et Christiane Singer : « Il n'y a qu'un crime, c'est de désespérer du monde ».
Bonne lecture.
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