AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Brice_B


Commençons par remercier Margot Mucci, trublionne du message vocal et attachée de presse des éditions le Mot et le Reste qui m'a aimablement fait parvenir un exemplaire numérique de ce roman, ce qui m'a permis de découvrir l'auteur et la maison d'édition, jusque là inconnus. Et ne vous laissez pas tromper par cette couverture que vous auriez pu faire vous-même sous Windows 98 : elle cache un livre extraordinaire.

Josselin a perdu un oeil lors d'une explosion au Mali quand il était militaire, et quelques mois après l'accident, il a démissionné et part se réfugier à Missoulat où il avait passé un été douze ans plus tôt, et où il compte se retrouver et penser à l'avenir.

Après un accident de voiture survenu à la tombée de la nuit, il trouve refuge chez Henri, un homme bourru vivant seul qui lui propose de rester dormir avant d'aller récupérer sa voiture dans le fossé au petit matin. L'homme s'avérera être un artiste de la ferronnerie, et Josselin et lui ne tarderont pas à devenir amis.

Le calme de l'endroit et de la petite ville de Missoulat seraient un refuge idéal si un richissime patron d'usine n'avait décidé de récupérer les terres d'Henri pour y implanter un parc éolien, et qu'après les menaces viennent les intimidations de ses hommes de main. Pour Josselin, venu panser ses blessures, il n'est pas envisageable de laisser son nouvel ami en difficulté, quitte à prendre tous les risques.

Dès les premières pages j'ai été enveloppé de l'ambiance électrique de ce roman, je sentais sourdre une violence qu'on pouvait respirer dans l'air et qui ne demandait qu'à exploser. Chacun des personnages de l'auteur est un condensé d'humanité et de noirceur, et cette dualité poussera chacun à devoir choisir l'ombre ou la lumière. Un polar magistral, parfaitement mené qui m'a gardé comme en apnée jusqu'à la dernière page. Ne le manquez pas !

Chronique partagée depuis le compte Instagram de L'Homme Qui Lit. Service de presse numérique adressé par l'éditeur.
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}