Mais la vérité c'est que ta présence débordait de partout, tu étais plus grande que les murs de la chambre, tu as envahi les cauchemars de Flavia, la nostalgie de Leonor, le silence de papa, tu as traversé les mur et tes yeux surveillaient tout.
Les gens pleurent, l'époque qui est passée leur manque et ils ne peuvent rien faire car cette époque est révolue, et parfois ça fait très mal.
Les princesses ne pleuraient jamais dans les histoires de Leonor - et si elles pleuraient, de leurs yeux coulaient des fleuves d'or ou d'argent.
Et je mangeais très lentement pour que le dîner dure longtemps, très longtemps, pour que ces minutes de bonheur aient le poids d'heures, de jours, d'années car "les bons moments ne nous sont jamais retirés", comme disait toujours Leonor.