Ce sont des
jours sans faim, au sens littéral et sans fin dans la descente des escaliers de la mort. Comme sur la couverture.
C'est l'histoire de Laure ces jours là. de cette faim là. Faim de disparaître, devenir légère comme un flocon, immatérielle, immature aussi.
C'est l'histoire du repêchage, juste avant que la mort ne claque les dents du squelette vivant qu'est devenue Laure.
L'écriture est toute en respiration retenue, en suspension, en constat, en cri sans bruit. Comme si nous devenions Laure, l'immatérielle immature.
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