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Critique de LivresseDeLire
Delphine de Vigan nous livre ici un récit intime, dans lequel elle raconte sa famille, dont elle retranscrit autant les moments de lumière que de noirceur, et plus particulièrement sa mère, Lucile. Personne n'est épargné, les secrets de famille sont révélés, l'indicible est dit : ce roman a été, par moment, éprouvant à lire.
J'ai aimé la construction du récit, qui alterne entre l'histoire racontée de Lucile et les moments d'écriture de Delphine qui se questionne sur le bien-fondé de sa démarche, doute, craint de blesser son entourage, de ne pas être complètement fidèle à la vérité, explique la nécessité pour elle d'écrire cette histoire, de poser des mots sur un vécu douloureux pour essayer de s'en détacher.
J'ai ressenti ce récit comme un cri, un exutoire, une catharsis ! Il remue, il fait réfléchir, il m'a poussé à remettre ma propre histoire familiale en perspective, l'aimer encore davantage, la louer pour avoir su réellement nous maintenir dans la lumière malgré les épreuves, saluer sa bienveillance et son optimisme sans faille.
Je dois admettre que Delphine de Vigan sait instaurer un certain suspense, laisser entendre que quelque chose d'inattendu va être révélé, sans plus en dire, pour nous inciter à poursuivre la lecture. Et ça fonctionne !
Néanmoins, je regrette une plume un peu froide, sèche, qui m'a tenue éloignée du récit et de ses personnages avec lesquels je n'ai pas vraiment réussi à entrer en empathie. Je comprends la volontaire distance instaurée par l'autrice au regard du sujet, je la comprends de son point de vue à elle. Mais de mon point de vue de lectrice, j'ai parfois eu la désagréable sensation d'observer à distance une intimité que je n'aurais pas dû être amenée à découvrir, dans un voyeurisme légèrement malsain.
Malgré ce bémol, j'ai beaucoup apprécié cette lecture et j'ai très envie de découvrir d'autres oeuvres de Delphine de Vigan.
J'ai aimé la construction du récit, qui alterne entre l'histoire racontée de Lucile et les moments d'écriture de Delphine qui se questionne sur le bien-fondé de sa démarche, doute, craint de blesser son entourage, de ne pas être complètement fidèle à la vérité, explique la nécessité pour elle d'écrire cette histoire, de poser des mots sur un vécu douloureux pour essayer de s'en détacher.
J'ai ressenti ce récit comme un cri, un exutoire, une catharsis ! Il remue, il fait réfléchir, il m'a poussé à remettre ma propre histoire familiale en perspective, l'aimer encore davantage, la louer pour avoir su réellement nous maintenir dans la lumière malgré les épreuves, saluer sa bienveillance et son optimisme sans faille.
Je dois admettre que Delphine de Vigan sait instaurer un certain suspense, laisser entendre que quelque chose d'inattendu va être révélé, sans plus en dire, pour nous inciter à poursuivre la lecture. Et ça fonctionne !
Néanmoins, je regrette une plume un peu froide, sèche, qui m'a tenue éloignée du récit et de ses personnages avec lesquels je n'ai pas vraiment réussi à entrer en empathie. Je comprends la volontaire distance instaurée par l'autrice au regard du sujet, je la comprends de son point de vue à elle. Mais de mon point de vue de lectrice, j'ai parfois eu la désagréable sensation d'observer à distance une intimité que je n'aurais pas dû être amenée à découvrir, dans un voyeurisme légèrement malsain.
Malgré ce bémol, j'ai beaucoup apprécié cette lecture et j'ai très envie de découvrir d'autres oeuvres de Delphine de Vigan.
