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Critique de som
Cyrille Vigneron débarque une première fois au Japon pour les beaux yeux, ou plutôt la belle chevelure d'une certaine Keiko en 1982, puis une seconde fois en 1997 pour le travail. D'expatrié, il devient vite un japonais de coeur et souhaite, à travers ses chroniques, non seulement nous transmettre sa passion pour ce pays aussi étonnant que mal connu, mais aussi nous le faire comprendre un peu mieux. Une sorte de kit de survie utile en cas de choc culturel en quelque sorte. Une multitude de thèmes sont abordés au cours de chapitres très courts : la propreté des villes et des métros, le rôle fondamental de la nature, le sens de l'hospitalité des Japonais, leur goût immodéré pour la mode, la cuisine et les sumos, la place des femmes dans cette société, etc. L'auteur aborde aussi les notions d'impermanence, de spiritualité et de philosophie, en pointant constamment les différences avec l'Occident, source de nombreuses incompréhensions. le tour d'horizon pour complet qu'il soit, demeure pourtant assez superficiel et marqué par une recherche constante de consensus entre les deux mondes. Il s'agit bien ici d'un simple point de vue, sans prétention, et d'un témoignage personnel d'un amoureux fou du Japon.
