>
Critique de Gwen21
Actes Sud Junior réédite* cet album d'illustrations commentées (car il s'agit moins d'un récit illustré que de planches en couleurs assorties de légendes) qui ont eu le don de faire rire les enfants et les petits-enfants de l'auteur, au point que ce dernier a souhaité les partager avec un plus grand nombre de jeunes lecteurs.
Sur la forme, nous avons là un très bel ouvrage bien conçu qui se lit au format "paysage", chaque double page offrant une grande illustration des aventures extra-terrestres de M. Baboulifiche, président de la fictive Académie des arts, sciences et belles-lettres. Ce gros bourgeois est féru d'astronomie et décide de partir en ballon sur la lune, contraignant son valet Papavoine à l'accompagner. Ledit valet est un être aussi sec que son maître est gras et aussi peureux que son patron est téméraire.
Le trait est caricatural et non dénué d'humour mais il n'a pas la finesse de celui d'un Benjamin Rabier. Moins subtil, le style du dessinateur s'oriente vers l'humour potache et fera plus sourire que rire le lecteur d'aujourd'hui.
Le fil de l'histoire n'a que peu d'importance au final, l'attention est vraiment attirée par les différentes physionomies de nos spatio-voyageurs : joie, crainte, panique, espoir... on perçoit très bien chacune de leurs émotions. Cette incroyable fantasmagorie se terminera de manière un peu gore dans le sang et la violence, ce qui peut tout de même effrayer les plus jeunes lecteurs... voire les moins jeunes puisque j'en ai rêvé cette nuit après avoir achevé ma lecture !
*1892 pour la première édition.
Challenge ABC 2014 - 2015
Sur la forme, nous avons là un très bel ouvrage bien conçu qui se lit au format "paysage", chaque double page offrant une grande illustration des aventures extra-terrestres de M. Baboulifiche, président de la fictive Académie des arts, sciences et belles-lettres. Ce gros bourgeois est féru d'astronomie et décide de partir en ballon sur la lune, contraignant son valet Papavoine à l'accompagner. Ledit valet est un être aussi sec que son maître est gras et aussi peureux que son patron est téméraire.
Le trait est caricatural et non dénué d'humour mais il n'a pas la finesse de celui d'un Benjamin Rabier. Moins subtil, le style du dessinateur s'oriente vers l'humour potache et fera plus sourire que rire le lecteur d'aujourd'hui.
Le fil de l'histoire n'a que peu d'importance au final, l'attention est vraiment attirée par les différentes physionomies de nos spatio-voyageurs : joie, crainte, panique, espoir... on perçoit très bien chacune de leurs émotions. Cette incroyable fantasmagorie se terminera de manière un peu gore dans le sang et la violence, ce qui peut tout de même effrayer les plus jeunes lecteurs... voire les moins jeunes puisque j'en ai rêvé cette nuit après avoir achevé ma lecture !
*1892 pour la première édition.
Challenge ABC 2014 - 2015
