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Critique de bykiss


Ce fut dur. Je n'ai jamais abandonné un livre. Pour la première fois, j'ai failli… mais j'ai persévéré. J'en ai été plus ou moins récompensée.

La première centaine de pages a été pour moi un calvaire. Au début, rien ne me plaisait, rien ne m'emballait. Je n'avais pas l'envie de lire, d'avancer, de reprendre ma lecture. Arrivée page 150, je ne savais toujours pas à quoi m'attendre. Je croulais sous les acronymes, réels et inventés, sous les notes en bas de page qui m'assommaient plus qu'autre chose. Je suivais plein de personnages à la fois, sans savoir qui ils étaient, sans m'attacher à eux, sans que je rentre dans leur tête, sans que l'auteur ne s'attarde vraiment sur eux, si ce n'est pour dévoiler quelques-uns de leurs faits et gestes, comme s'ils n'étaient pas assez intéressants. L'histoire tardait à décoller, je nageais dans un vrai fouillis, comme si l'auteur voulait tout placer en même temps, sans ordre particulier.

Je n'accrochais définitivement pas. Et pourtant, en général, j'adore le foisonnement de personnages qui veulent tous débarquer en même temps dans les premières pages. Je pense à Dôme (King) ou à Une place à prendre (Rowling). Sans doute faut-il avoir une main de maître pour gérer correctement ce genre de narration, car ici ça n'a pas du tout fonctionné pour moi.

Et puis pour ne rien arranger, la plume de l'auteur m'a vraiment laissée de marbre. Je ne sais pas si c'est dû au fait que j'ai lu les épreuves non corrigées et donc, qu'il restait encore beaucoup de corrections à faire, mais j'ai relevé plein de fautes, de répétitions, de tournures moyennement esthétiques, de mauvaises traductions des petites phrases que l'auteur insère en anglais (china shop n'est pas une « échoppe chinoise », mais un « magasin de porcelaine »). Je ne dirais pas que c'était mauvais, mais le style n'a rien de particulièrement recherché, les mots choisis ne sont pas envoûtants, les phrases ne s'harmonisent pas joliment (enfin, ça c'est très subjectif et personnel, bien sûr).

Alors, ce roman est bon à jeter ? Non. Parce que comme beaucoup l'ont expliqué avant moi, il faut passer ce cap des 150 pages pour apprécier vraiment la lecture. Même si le thème des jeux vidéo, des snuff movies et des réseaux sociaux n'a jamais réussi à vraiment m'intéresser (je ne suis pas une adepte du racontage de vie sur internet, alors un site où on détaille ses rêves, ça me semble un peu fou…), l'intrigue est enfin lancée et j'ai lu la suite presque d'une traite. Tout devient plus clair et on se rend compte de l'originalité de cette histoire qui ne ressemble à aucune autre. On est entraîné dans un tourbillon d'actions et de rebondissements, jusqu'à la fin. Donc au final, je ne me suis pas ennuyée, mais j'ai tellement peiné au début que j'en garde surtout un goût amer, malheureusement.
Lien : http://charabistouilles.word..
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