AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Plutonne


Avec "Réseau(x)", Vincent Villeminot nous plonge dans un monde assez similaire au nôtre dans lequel un réseau social du nom de DKB (et sa partie nocturne MDP) est au centre de toutes les attentions.
Dans ce monde où le virtuel prime, on fait la connaissance de Sixie, jeune fille de quinze ans, sujette à d'affreux cauchemars et utilisatrice régulière de DKB.

Ce fut une lecture longue et confuse dont je ne sais que penser.
Pour ma part, j'y ai vu deux parties : la première, rassemblant les 300 premières pages, qui fut vraiment laborieuse à la lecture. Comme beaucoup sur la blogosphère, j'ai eu énormément de mal à m'y retrouver au beau milieu de tous ces personnages, tous ces complots, toutes ces alliances… revenant sans cesse en arrière pour saisir certains passages.
Le récit est haché, tout ne se suit pas : on découvre l'histoire à travers le point de vue d'une dizaine de protagonistes, vivant d'un bout à l'autre de l'Europe, se succédant toutes les deux ou trois pages. Pour la plupart, ils n'ont aucun lien les uns avec les autres. C'est cette absence de relation qui est assez déstabilisante pour le lecteur.
Ce fut trois cents pages durant lesquelles je me suis ennuyée, me demandant où ce roman veut nous mener.

Puis passés les trois quarts du livre, tout s'est éclairé, j'ai enfin été happée par l'intrigue avec l'impression que le roman commençait réellement. Les nombreux personnages et leurs multiples péripéties se croisent enfin.
Seul souci : ce dénouement a lieu à 100 pages de la fin, ce qui est bien dommage car malgré ce début difficile, l'auteur a eu d'excellentes idées. Ce thème autour des réseaux sociaux - qui nous privent de toute intimité - est bien traité.
Mais « mieux vaut trop tard que jamais » dit-on, ce fut une agréable dernière partie.

Pour ce qui est de l'écriture de l'auteur, bien que j'aie eu du mal à accrocher à l'histoire, elle reste prenante. Un peu trop de termes techniques à mon goût, mais c'est tout le sujet du roman.

Le nombre élevé de personnages n'est pas qu'un défaut, j'ai apprécié leur diversité. Ils sont pour la plupart très attachants et atypiques : Théo est sans aucun doute celui qui m'a le plus plu, une romance entre lui et Sixie aurait été la bienvenue ; César, on ne sait pas vraiment s'il faut l'aimer ou le détester ; Sixie, un peu froide certes, mais originale…

Un roman choral, singulier, un peu confus aussi, au début vraiment compliqué, dont je ressors avec un avis mitigé.
Lien : http://bouquinonslecturejeun..
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}