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Critique de Sachenka


Dans l'arène, ce deuxième tome de la série jeunesse Gamer, est tout à fait à l'image du premier. Lauriane est une adolescent québécoise atypique, un peu geek, son univers tourne autour des ordinateurs et des jeux en lignes. À cela s'ajoute les aléas de la vie en général, les amitiés, les rivalités, l'école, etc. Il ne semble ne pas y avoir une intrigue à proprement parler, à part cette histoire d'intidimation qu'elle tente de résoudre.

Dans ce tome, la personnalité que quelques uns de ses amis est mieux cernée et leur histoire personnelle se dessine davantage. Par exemple, une amourette s'installe entre Margot et Simon. Grâce à cela, et à quelques autres éléments, leurs aventures ressemblent à celles de vrais adolescents. D'un autre côté, la rivalité entre Lauriane et Sarah-Jade se poursuit. Quoique, vers la fin, on se demande si les deux jeunes filles finiront par mieux s'entendre.

Pour le reste, le style de l'auteur Pierre-Yves Villeneuve surtout, Dans l'arène ressemble beaucoup au premier tome. Comme je ne veux pas répéter ma dernière critique, je continuerai en mettant l'accent sur deux éléments.

D'abord, sur une note positive, il utilise efficacement une grande quantité de termes liés aux nouvelles technologies et à l'informatique sans que ça nuise à ma lecture. Dans la vie de tous les jours, c'est un truc qui me dépasse un peu. J'ai appris à me servir de plusieurs outils mais je ne dois pas essayer de trop explorer sinon je suis perdu. Étrangement, en lisant Dans l'arène, je ne ressentais aucun malaise face à mes lacunes dans ce domaine. Tout (ou presque !) semblait si simple, jouer au hacker et manoeuvrer dans l'univers virtuel informatique. Les termes techniques paraissaient limpides et les protagonistes, faciles à suivre. Par la suite, je ne peux pas plus expliquer mais ça c'est une autre histoire.

Ensuite, sur une note moins positive, les scènes de jeu en ligne m'ont agacé. Je comprends que, puisque Lauriane en est une adepte, qu'elle passe une grande partie de ses journées devant l'ordinateur, mais tous ces chapitres à suivre son avatar Starrrgirl combattre et pulvériser des robots géants… peu pour moi. Bien sur, l'auteur ne pouvait passer à côté, ils expliquent ses compétences et mettent en valeurs sa débrouillardise et son leadership. Mais il y en avait tant ! Selon moi, le roman de 325 pages aurait gagné à en contenir un peu moins.

Dans tous les cas, j'ai tout de même suivi avec attention les aventures de Lauriane et je continuerai à lire cette série.
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