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Critique de Kenehan
"La Belle et la Bête" est certainement l'un des plus beaux contes existant. C'est aussi l'un de mes préférés à tel point que je ne me lasse pas d'en lire les différentes versions et adaptations.
Si le texte de Madame Leprince de Beaumont m'avait conquis, qu'en est-il de la version, plus ancienne, de Madame de Villeneuve ?
Je ne vais pas m'en cacher, le charme a opéré d'entrée de jeu, mais ne s'est maintenu que jusqu'à un certain point.
Sur la forme, la plume de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve est exquise. Soutenue mais néanmoins abordable, elle a ce côté désuet mais charmant d'un texte marqué par son époque. C'est très agréable à lire et donne une autre dimension à l'histoire.
Sur le fond, nous avons un récit en deux parties. Dans la première, s'opère une lente transition à la fois entre le réel et le merveilleux mais aussi entre la répulsion et l'amour. le temps est pris pour dévoiler tout le parcours de la Belle dans sa relation avec la Bête.
Dans la seconde partie, qui reprend alors que la Belle est de nouveau dans sa famille, l'histoire va jusqu'à une première conclusion que tout le monde connaît. La Belle découvre que la Bête est un prince.
Mais le récit ne s'arrête pas là pour autant. Outre les réticences de la Reine devant sa bru, voilà que la Fée se lance dans un long monologue pour révéler les véritables origines de la Belle.
Si j'ai adoré l'ensemble du conte (notamment lorsque la Belle se trouve dans le palais) ce n'est pas le cas de toute cette fin supplémentaire. J'ai trouvé que ça alourdissait considérablement le conte mais qu'en plus, la Fée tirait un peu trop la couverture vers elle. Alors, je ne sais pas si c'est parce que je suis trop formaté par les versions de Mme Leprince de Beaumont et de Disney, mais ces dernières pages mon profondément agacées. D'autant que j'avais l'impression que ça ne finirait jamais.
Une étoile en moins donc pour cette fin à rallonge qui a un peu gâchée ma lecture mais sinon que du bonheur !
Si le texte de Madame Leprince de Beaumont m'avait conquis, qu'en est-il de la version, plus ancienne, de Madame de Villeneuve ?
Je ne vais pas m'en cacher, le charme a opéré d'entrée de jeu, mais ne s'est maintenu que jusqu'à un certain point.
Sur la forme, la plume de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve est exquise. Soutenue mais néanmoins abordable, elle a ce côté désuet mais charmant d'un texte marqué par son époque. C'est très agréable à lire et donne une autre dimension à l'histoire.
Sur le fond, nous avons un récit en deux parties. Dans la première, s'opère une lente transition à la fois entre le réel et le merveilleux mais aussi entre la répulsion et l'amour. le temps est pris pour dévoiler tout le parcours de la Belle dans sa relation avec la Bête.
Dans la seconde partie, qui reprend alors que la Belle est de nouveau dans sa famille, l'histoire va jusqu'à une première conclusion que tout le monde connaît. La Belle découvre que la Bête est un prince.
Mais le récit ne s'arrête pas là pour autant. Outre les réticences de la Reine devant sa bru, voilà que la Fée se lance dans un long monologue pour révéler les véritables origines de la Belle.
Si j'ai adoré l'ensemble du conte (notamment lorsque la Belle se trouve dans le palais) ce n'est pas le cas de toute cette fin supplémentaire. J'ai trouvé que ça alourdissait considérablement le conte mais qu'en plus, la Fée tirait un peu trop la couverture vers elle. Alors, je ne sais pas si c'est parce que je suis trop formaté par les versions de Mme Leprince de Beaumont et de Disney, mais ces dernières pages mon profondément agacées. D'autant que j'avais l'impression que ça ne finirait jamais.
Une étoile en moins donc pour cette fin à rallonge qui a un peu gâchée ma lecture mais sinon que du bonheur !
