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Critique de PhVl


C'est plutôt un vieux SAS, millésime 1972 à peu près, alors que j'ai tendance à préférer les plus récents pour leurs scènes plus crues et leur géopolitique plus précise (et, forcément, plus proche de nous), mais je dois dire qu'il tient bougrement la route pour son âge. Déjà, il se passe en Amérique du Sud, et la région m'intéresse, et il aborde la croustillante problématique des ex-nazis couverts par la CIA au coeur du continent (Bolivie-Uruguay-Paraguay), bien utiles à quelques basses oeuvres de guerre froide, puis devenus un peu encombrants une fois découverts par l'opinion publique. Total, ça se dévore très correctement, le jour par exemple où un rejeton mal fichu vous dispense d'aller travailler. Peut-être même qu'en fin de compte je me laisse maintenant attendrir par ce reste d'ingénuité, dans l'intrigue et les personnages, que De Villiers gommera largement par la suite. Ce qu'il ne gommera pas, en revanche, c'est cette manie de massacrer l'espagnol à longueur de tournures pourtant basiques dont il parsème le récit, pour faire couleur locale. A ce niveau-là, c'est à croire qu'il le fait exprès, mais à la longue, ça participe aussi au charme de la série...
Dernière remarque : la blondinette de la couverture n'a que peu de ressemblance, a priori, avec les créatures du récit, mais doit-on vraiment s'en préoccuper ?
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