L'enlisement dans une (notre) société atone :« leur torpeur, leur fin de banquet sordide, leur peur larvée en fête permanente. Leur manque de stupeur. » jusqu'à la souffrance (mais pas de raison, même pas). Dons dans le vide ou sans importance.
L'abandon du père et l'importance qu'il prend, les deux soeurs et l'enfant se retrouvant seules, la remise en cause de trente ans de « contentement ».
Se déroule le chemin d'une reconstruction de « la Souriante », au prix d'expériences vécues sincèrement, à travers la peur.
Une langue maîtrisée, travaillée, qui la plupart du temps fait ressentir admirablement l'intérieur du je qui s'exprime, qui peu à peu abandonne sa sagesse presque contrainte pour le lyrisme dans la quête.
Et la fin qui dérobe.
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