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Critique de Cathy_lit


Bonsoir,
L'histoire d'un chef d'oeuvre ce soir avec de l'or dans la nuit de Vienne selon Klimt de Alain Vircondelet aux Ateliers Henry Dougier que je remercie. Une nouvelle collection qui nous raconte l'histoire d'un tableau, ici le Baiser de Klimt. Entre documentaire et roman, j'ai découvert quelques pans de la vie de Klimt et de son oeuvre. Ses relations avec les femmes, avec l'or et le divin. Je me suis transportée dans l'atelier d'un artiste à Vienne en écoutant du Mahler. J'ai peint avec Klimt pour atteindre cette grâce dans ce tableau. Un voyage ! j'ai beaucoup aimé.
Quatrième de couv. Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
" La toile aux dimensions inhabituelles sortait peu à peu de sa solitude de lin. Klimt l'avait recouverte d'une ample couche d'or mat, au cuivré profond, d'une densité puissante propre à accueillir le motif. Il se souvenait des fonds des fresques de Ravenne et des coupoles de San
Marco et de Torcello, tous dorés eux aussi, aptes à recevoir. L'or comme un ciel offert à toutes les promesses, disait-il. Car de lui naîtrait l'objet même du tableau... "
Le Baiser de Klimt est devenu le tableau de tous les records : le plus connu du XXe siècle, le plus admiré, le plus copié, le plus " marchandisé "... Mais que sait-on de sa création ? Et surtout, quel sens Klimt a-t-il voulu donner à son chef-d'oeuvre ?

Extraits :
« Vous voyez, Josef, c'est cet enchâssement que je veux peindre dorénavant, cette laideur dans l'or éternel, ces hideurs dans l'éternité de l'or. Parce que Vienne est devenue cela, et, en même temps, sauver l'amour, les champs de fleurs, les arbres qui croulent sous leurs fruits, et la plainte amoureuse des femmes quand elles aiment, en les sertissant d'or, pour que tout reste dans cette beauté impeccable, séparé du reste du monde. »
« Ce qu'il voulait montrer, c'était l'idée que seule l'union de deux corps que l'or transmue en âmes est capable de vaincre le malheur humain, universel, celui qui oblige au dépérissement du corps, à sa décrépitude, à sa déchéance. »
« Ce ne serait pas un baiser, mais l'haleine d'un baiser, ainsi déposé sur la joue droite de l'Aimée, parole transmise dans l'invisible de l'amour. »
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