Un regard conciliant et empathique de l'auteur pour cette biographie de
Marguerite Duras dont il fut aussi un ami. Il revient bien sûr sur son enfance indochinoise dont elle gardera sans doute sa vie durant une éternelle nostalgie et langueur, le décès prématuré du père, "un étranger", dont l'absence pèsera bien plus tard, l'attachement à la terre de
Duras, à la vie sauvage, la froideur et la distance de la mère, absente à son besoin d'amour, réfugiée dans la folie, à ses égarements au début de la guerre, soutenant le colonialisme avant de prendre conscience de la gravité du conflit et de participer à la résistance. Il dépeint une femme en quête perpétuelle de racines.
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