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Critique de cilijoya
Tout d'abord, j'ai reçu ce livre pour ma première participation à Masse Critique, alors Merci Babelio et merci les éditions La Bourdonnaye ! Je connaissais très peu les mini-séries de la collection Pulp mais j'ai une de mes collègues qui n'arrêtait pas de m'en parler, alors je me suis dit que ça serait l'occasion de découvrir cet univers.
A dire vrai, j'ai d'abord été très déroutée, que ce soit par le style, le ton, l'histoire...Et puis, je me suis laissée entraîner par le rythme de ces petits chapitres-épisodes d'une vingtaine de minute.
Marvin est un jeune homme, a priori tout ce qu'il y a de plus normal, qui va basculer, du jour au lendemain , dans une folie meurtrière. Il assassine des gens dans le métro. On suit quasiment tout depuis son point de vue...enfin non, pas tout mais sa folie est tellement présente, oppressante... Marvin est efffrayant, ses crimes sont atroces, complètement fous et en même temps, par moment il raisonne, trouve une justification à ses gestes. Prises aux jeux de ses crimes, j'ai sans cesse oscillé entre l'horreur, la répugnance que m'inspirait le personnage et puis parfois, la pitié, l'envie que la raison l'emporte sur la folie, qu'il revienne les pieds sur terre, que quelque chose se produise pour que tout s'arrête.
C'est là qu'intervient Miles, ex-flic alcoolique depuis l'assassinat de sa femme. Miles cherche à arrêter les meurtres. On suit l'histoire en alternance par les yeux de Miles et par les yeux de Marvin et c'est le croisement de 2 névroses. Je me suis laissée prendre au jeu, j'ai suivi ces deux personnages, fini par aimer le style direct de Vincent Virginie qui raconte la folie sans fioritures...parfois jusqu'à l'écoeurement.
Ames sensibles, s'abstenir ! Pour les autres, ne lachez pas trop tôt, laissez-vous un peu porter par ce style atypique et laissez une chance aux personnages...le jeu en vaut la chandelle !
A dire vrai, j'ai d'abord été très déroutée, que ce soit par le style, le ton, l'histoire...Et puis, je me suis laissée entraîner par le rythme de ces petits chapitres-épisodes d'une vingtaine de minute.
Marvin est un jeune homme, a priori tout ce qu'il y a de plus normal, qui va basculer, du jour au lendemain , dans une folie meurtrière. Il assassine des gens dans le métro. On suit quasiment tout depuis son point de vue...enfin non, pas tout mais sa folie est tellement présente, oppressante... Marvin est efffrayant, ses crimes sont atroces, complètement fous et en même temps, par moment il raisonne, trouve une justification à ses gestes. Prises aux jeux de ses crimes, j'ai sans cesse oscillé entre l'horreur, la répugnance que m'inspirait le personnage et puis parfois, la pitié, l'envie que la raison l'emporte sur la folie, qu'il revienne les pieds sur terre, que quelque chose se produise pour que tout s'arrête.
C'est là qu'intervient Miles, ex-flic alcoolique depuis l'assassinat de sa femme. Miles cherche à arrêter les meurtres. On suit l'histoire en alternance par les yeux de Miles et par les yeux de Marvin et c'est le croisement de 2 névroses. Je me suis laissée prendre au jeu, j'ai suivi ces deux personnages, fini par aimer le style direct de Vincent Virginie qui raconte la folie sans fioritures...parfois jusqu'à l'écoeurement.
Ames sensibles, s'abstenir ! Pour les autres, ne lachez pas trop tôt, laissez-vous un peu porter par ce style atypique et laissez une chance aux personnages...le jeu en vaut la chandelle !
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