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Critique de SemiPhore
Au lycée de Mount Washington, une liste est publiée chaque année : elle donne les nom des plus jolies et plus laides filles de chaque niveau. Les 8 jeunes filles dont le nom apparait sur la liste se retrouvent sous les feux de la rampe, qu'elles le veuillent ou non.
C'est une excellente surprise que ce petit roman, qui n'est pas du tout dans le style habituel de mes lectures. On part de personnages assez basiques (la jolie terminale parfaite, la sportive, la discrète nouvelle...) pour ensuite pousser un peu plus loin ces représentations : la parfaite terminale est capable d'être égoïste, la sportive cherche sa féminité, la gentille nouvelle ne dirait pas non à une popularité soudaine... Alors oui, on reste sur quelque chose de simple, mais qui touche la cible. Les 8 personnages permettent d'explorer différents types de souffrance adolescente, et il y a une certaine finesse dans leur traitement. le plot twist final est bien mené. Et les dernières phrases m'ont paru particulièrement bien trouvées, remettant tous ces évènements à leur place avec une sorte de cynisme un peu cruel : toutes ces souffrances pour rien.
Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais un bon petit livre bien ficelé auquel j'ai souvent repensé dans les deux-trois jours après la lecture.
C'est une excellente surprise que ce petit roman, qui n'est pas du tout dans le style habituel de mes lectures. On part de personnages assez basiques (la jolie terminale parfaite, la sportive, la discrète nouvelle...) pour ensuite pousser un peu plus loin ces représentations : la parfaite terminale est capable d'être égoïste, la sportive cherche sa féminité, la gentille nouvelle ne dirait pas non à une popularité soudaine... Alors oui, on reste sur quelque chose de simple, mais qui touche la cible. Les 8 personnages permettent d'explorer différents types de souffrance adolescente, et il y a une certaine finesse dans leur traitement. le plot twist final est bien mené. Et les dernières phrases m'ont paru particulièrement bien trouvées, remettant tous ces évènements à leur place avec une sorte de cynisme un peu cruel : toutes ces souffrances pour rien.
Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais un bon petit livre bien ficelé auquel j'ai souvent repensé dans les deux-trois jours après la lecture.
