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Critique de miriam


Pour se déplacer en Asie Centrale en 1862, il faut se déguiser. Armin Vambery, linguiste distingué choisit l'habit du derviche et suit une caravane qui revient de la Mecque et se dirige vers Samarcande. L'entreprise est risquée, deux espions anglais ont été décapités à Boukhara vingt ans avant et les émirs ne tolèrent aucun infidèle sur leur territoire. le travestissement doit être parfait!
Pour rendre son entreprise crédible, Vambery, qui a passé plusieurs années à Constantinople se fait passer pour turc. Et pour ne pas être démasqué c'est à Téhéran, comme diplomate, qu'il rencontre la troupe de derviches. En pays chiite, la délégation ottomane aide les pèlerins sunnites d'Asie centrale.
Le début de la relation de voyage est un peu emberlificotée, comme l'entreprise, elle même. A mesure qu'on fait la connaissance de ses compagnons de voyage, on se laisse entrainer dans leurs aventures.
Traverser la Caspienne, les terribles déserts turkmènes n'est pas une simple promenade. Il faut chameaux et ânes. La chaleur, la soif tenaille les caravaniers. Il faut aussi ruser pour ne pas rencontrer les terribles brigands qui sévissent , détroussent les voyageurs et les réduisent en esclavage.
Arrivé à Khiva, le faux derviche doit se comporter comme un vrfai, vivre d'aumônes ou démêler des querelles théologiqes, et toujours avec le risque d'être démasqué!
Quel plaisir de retrouver Khiva, Boukhara ou Samarcande, non pas comme des destinations touristiques mais peuplée de ses émirs sanguinaires, de ses dévots, de ses marchands! Et puis, découverte de l'Afghanistan, Herat....
Une relation de voyage, mais aussi un roman d'aventure!

Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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