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Critique de CaroGalmard


Ne vous fiez pas au titre : ce roman ne se passe pas à Brisbane.
Fiez-vous à la sonorité du nom de son auteur : il est bien question de Russie.

Mais pas seulement. Il est question d'Ukraine, de musique, d'amour, de mort.
Un cocktail littéraire qui m'a attirée a priori et qui a tenu ses promesses. C'est beau, c'est triste, c'est russe. Un accord parfait, au sens littéraire et musical.
Car ce livre est une mélodie. Un de ces airs qui vous rappelle des moments de nostalgie, de bonheur d'enfance.
Ce roman est aussi musical que le Parfum de Suskind est odorant.
La langue est belle et met en scène admirablement la vie de son personnage principal en miroir entre son enfance et le début de sa maladie.
Et on l'apprécie de cet artiste la manière dont il aborde sa vie.
Il apprivoise la musique de tout son être.
Il apprivoise la souffrance avec sobriété et dignité.
Il apprivoise la mort en lui opposant l'éternité du beau.
Il apprivoise le quotidien pour qu'il ne devienne pas un fardeau.

Un tout petit bémol toutefois : une certaine culture musicale (classique) et en littérature russe, peut aider à comprendre les émois de Gleb. D'ailleurs cela m'a redonné envie d'écouter quelques pépites.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Les pages sont des portées. Suggestion d'accompagnement musical : Peer Gynt de Grieg, et non indiqué dans le livre, mais ma recommandation personnelle : Concerto pour piano N°3 de Rachmaninoff.
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