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Critique de Tandarica
Page du journal de bord d'une traductrice.
Je travaillais, depuis le 03/12/23 très précisément, avec entrain et bonheur à la traduction du recueil « Veilleur de nuit » (Paznic de noapte) du citoyen roumain appartenant à la minorité rom Emil Iulian Sude. J'ai ressenti une partie du malheur qui y est enfermé, car la promiscuité est grande, les discriminations encore présentes ; il affirme même que 35 % de la population active en Roumanie occuperait un poste d'agent de sécurité.
C'est triste mais la sublimation y est magnifique.
Je traduisais donc et dans ma fatigue, le souvenir de ces escargots qui volent me « Derrida » soudain !
Une petite pause s'impose pour vous expliquer.
Dès le titre nous retrouvons la candeur de l'enfant prodige « l'Accélérateur de particules ». En jardinant avec son père il demande « que disent les escargots quand ils volent ? » (page 75) dans le savoureux dialogue « Après la pluie ».
Adrian Voicu a un style très original dans la présentation de ces tranches de vie rigolotes, avec de chutes truculentes, dont il est le plus souvent le personnage principal aux côtés de son fils déjà nommé et de « sa moitié la meilleure » (son épouse et mère du précédent).
On trouve ici la figure bienveillante et douce de la grand-mère paternelle de Nehoiu, ou celle de l'ami Grégoire, parmi les tiers les plus remarqués. Les proses courtes, voire très courtes, au rythme alerte se succèdent dans l'ordre alphabétique des titres, très évocateurs et joueurs aussi comme pour « Dubii or not dubii » (dubii signifiant doutes en roumain).
La logique de l'enfant fait preuve de fraîcheur est constitue le principal moteur d'humour. J'ajoute à cela un vrai talent de conteur du narrateur qui a un véritable sens de la concision.
« Marie-Antoinette » (p. 108) et « Cimetière » (pp. 40-41) comptent parmi mes saynètes préférées.
Je travaillais, depuis le 03/12/23 très précisément, avec entrain et bonheur à la traduction du recueil « Veilleur de nuit » (Paznic de noapte) du citoyen roumain appartenant à la minorité rom Emil Iulian Sude. J'ai ressenti une partie du malheur qui y est enfermé, car la promiscuité est grande, les discriminations encore présentes ; il affirme même que 35 % de la population active en Roumanie occuperait un poste d'agent de sécurité.
C'est triste mais la sublimation y est magnifique.
Je traduisais donc et dans ma fatigue, le souvenir de ces escargots qui volent me « Derrida » soudain !
Une petite pause s'impose pour vous expliquer.
Dès le titre nous retrouvons la candeur de l'enfant prodige « l'Accélérateur de particules ». En jardinant avec son père il demande « que disent les escargots quand ils volent ? » (page 75) dans le savoureux dialogue « Après la pluie ».
Adrian Voicu a un style très original dans la présentation de ces tranches de vie rigolotes, avec de chutes truculentes, dont il est le plus souvent le personnage principal aux côtés de son fils déjà nommé et de « sa moitié la meilleure » (son épouse et mère du précédent).
On trouve ici la figure bienveillante et douce de la grand-mère paternelle de Nehoiu, ou celle de l'ami Grégoire, parmi les tiers les plus remarqués. Les proses courtes, voire très courtes, au rythme alerte se succèdent dans l'ordre alphabétique des titres, très évocateurs et joueurs aussi comme pour « Dubii or not dubii » (dubii signifiant doutes en roumain).
La logique de l'enfant fait preuve de fraîcheur est constitue le principal moteur d'humour. J'ajoute à cela un vrai talent de conteur du narrateur qui a un véritable sens de la concision.
« Marie-Antoinette » (p. 108) et « Cimetière » (pp. 40-41) comptent parmi mes saynètes préférées.
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