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Critique de Hugo


Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Hugo
16 février 2014
Madame est servie, engrossée jusqu'au bout des nichons, madame se prélasse son cul enfoncé dans le canapé pendant que monsieur se la joue « Tony micceli », persécuté par la modernité d'une femme émancipée par des années d'une lutte acharnée, pour enfin pouvoir se reposer en se trifouillant le périnée… Bande de « chaudasse »… Bientôt la Binouse remplacera les régimes Ô combien nécessaire après quelques années pour faire plaisir aux gros hommes raffinés…

Alors moi sexy avec mon chiffon et mon éponge imbibée, récurant l'évier et javellisant la cuvette des WC pour mon plaisir maniaque de part ma mère, ma soeur et ma grand-mère, je chantonne au rythme des coups d'aspirateur sur une musique entrainante…. et je le fais tous les dimanches, tu parles d'un homme tiens…

« Mais tout va le mieux qu'il soit possible… »

Mais Candide-t-on de moi quand on en parle ?

- behh on n'en parle pas voilà tout…

Comment ça ? moi qui rêvasse de jour comme de nuit de ma vie qui passe, depuis le jour de ma naissance, bénit officiellement un dimanche, moi qui fût baptisé trop jeune pour me sauver, par un travesti en robe blanche engagé par notre père… d'après cet affreux, nous étions frère, heureusement que maman fût courageuse pour me faire en deuxième, ce premier étant curé et visiblement pédé, mieux valait oublier le premier, et arroser le deuxième au son des cloches…

- Mais on s'en fout voilà tout…

Traumatisé trop jeune, j'ai continué un moment dans cette débauche de vérités au nom du père, de son fils et d'un saint esprit… alors « queue » mon père qui cultivait le poivrot d'une façon fâcheuse et titubante m'enseigna le « sein » d'une manière plus alléchante et d'une chatte bien léchée, il avait une préférence pour la marie couche toi là : toujours « prêtre » à ne piper mot pour toucher la croix à la « Sein-Claude »… après quelques dérapages de mon paternel sur le parquet, ma bourgeoise de mère décida de me poser sur le siège de sa 2 chevaux, et tira sur les rênes pour m'emmener voir du pays chez sa maraichère de mère, une vieille dame en guenille qui voulait absolument être ma grand-mère…

- Je m'endors voyez-vous..

Allons bon, j'ai fini par pousser sur mes deux jambes, catholique convaincu jusqu'à mes 12 ans…ensuite c'était pire, à 13 ans mes jambes ont arrêté de pousser et ma pensée s'est affûtée…

- Enfin me direz-vous…

Et la guerre a continué, des familles ont été massacrées, des gens ont été torturés, des femmes ont été lapidées ou violées… la famine a stagné, les catastrophes naturelles ont empiré, les riches ont ignorés, les pauvres ont espéré, les riches ont rigolé, les pauvres ont pleuré… des choses se sont améliorées, mais surtout pour les gens bien nés…. les autres n'ont pas regardé…

Mais tout va bien dans le meilleur des mondes… surtout quand on est Candide..

Voltaire était drôle, mon CFA d'ébénisterie se trouvait Boulevard Voltaire, pourtant j'étais plus intéressé par le cul des tapissières, que par le nom de la rue dans laquelle j'apprenais mon métier, mais grâce à vous je me plonge aujourd'hui dans la prose de l'artiste…. un délice d'ironie dénonçant tout l'absurdité qui caractérise l'humanité, complètement d'actualité, à croire que rien n'a vraiment changé :

Alors enculé un jour, enculé toujours…

Et pour les siècles des siècles…

A plus les copains…

Ps souvenir : http://www.youtube.com/watch?v=jfbdxxRKj9Q
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