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Critique de Denis_76


Très court dialogue philosophique entre deux animaux sacrifiés par les hommes : un chapon et une poularde engraissés pour le plaisir des hommes.
Je croyais que Voltaire était végétarien, et donc que déjà ça, cela le scandalisait, mais je pense qu'il cherche simplement à protéger les animaux, ce n'est déjà pas si mal.
Les deux volatiles élargissent maintenant le débat en en rajoutant une couche sur les hommes entre eux :
"Ces animaux, qui sont bipèdes comme nous, et qui sont fort au-dessous de nous, puisqu'ils n'ont point de plumes, en ont usé ainsi fort souvent avec leurs semblables. "
Et de citer le Débonnaire qui crève les yeux ( en 818 ) de son cousin Bernard, puis tous les humains "rôtis" par d'autres, à cause de la religion catholique.
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Ne trouvent grâce aux yeux De Voltaire que les Grecs anciens, comme Porphyre de Tyr, qui a composé un traité intitulé "Contre les chrétiens" à une date que les spécialistes situent après 271 ;
ainsi que les religions indiennes ( hindouisme, bouddhisme ).
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A la manière De La Fontaine, Voltaire écrit un conte philosophique contre la religion chrétienne, un dialogue duquel il tire un constat final :

"Les petits se vengent des puissants par de vains souhaits, et les puissants s'en moquent."
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Hum... C'est toujours d'actualité, n'est-ce pas ?

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