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Critique de luparahlam


L'inspecteur Andreas Auer vit avec son compagnon Mickaël à Gyron, un village dans les Alpes. Juste avant l'office, Erica la pasteur découvre un cadavre dans sa paroisse, pieds et mains ligotés, entièrement nu, les globes oculaires prélevés, un couteau fiché dans le coeur. Un message biblique accompagnant le tout ! Voilà pour le début de l'histoire, de l'intrigue. A la 120ème page, j'ai failli lâcher le roman. Vers 400 pages j'étais un peu plus convaincue mais pas carrément emballée, à la fin des 600 pages la lecture m'a paru un peu plus agréable mais... c'est tout.
Beaucoup de choses m'ont gêné dans la lecture : d'abord j'ai trouvé hyper original que l'inspecteur soit homo et que son compagnon l'aide dans ses investigations. Mais ne nous y trompons pas ! Nous ne sommes pas dans le pays des bisounours ! Un couple gay qui s'installe dans un village sans le moindre regard de travers, nul doigt qui pointe, ou insulte ne soient évoqués je n'y crois pas une seconde ! D'autant que la religion est au coeur de l'ouvrage ! Si j'ai besoin de le souligner, en 2020 l'homophobie existe bel et bien, alors dans les villages !!!
Ensuite, la coéquipière d'Andreas, Karine : à quoi sert elle ? Pourquoi en avoir fait un personnage idiot, sans aucune culture, aucun coffre, zéro émotion ? Elle pose des questions stupides, on le lui fait remarquer d'ailleurs, elle est seule, pas d'amis, pas d'amour... bref elle ne sert à rien !
Et enfin, les longues descriptions des plats préparés par Michael, les vins, les cigares et leurs origines... ça alourdit, ça remplit les pages ! Bref l'intrigue en elle-même n'est pas mal, j'ai particulièrement aimé lire les pages en italiques qui raconte le passé du meurtrier mais, in fine, je n'ai pas particulièrement aimé ni totalement détesté...
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