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Critique de Gabylarvaire


Je viens de finir la dernière ligne et je me dis, il lui faut une bonne critique à ce roman pour motiver nos babelpotes à le lire. Seulement voilà, une bonne critique ce n'est pas de mon ressort ! Mais alors, alors comment diable vous faire partager mon émoi? Essayons quand même.
Tout d'abord le titre : La Défense du Paradis. Alors c'est quoi le Paradis ? Comment le défendre ? Est il défendable ? Me voilà en train de réfléchir, c'est la Terre que l'Homme est en train de détruire ? Qu'il a déjà détruit ? C'est la littérature ? L'écriture du journal de Heinz le personnage principal ? C'est l'alpage dans lequel il vit? Ce sont ses proches ? Peut-être tout cela ? Ou dois je encore réfléchir ?
Et c'est quoi ce monde post-apocalyptique ? Des toys doués de puces empathiques qui font d'eux des plus qu'humains? Des mutants complètement chiffonnés de la tête plus violents que les robots? Voilà déjà un aperçu...
Et puis derrière ce road movie assez classique, cette troupe de survivants qui rappelle n'importe quelle troupe de survivants, nous avons de l'empathie... La vieille dame, le leader, l'ex-ranger, le couple d'amoureux, l'adolescent maladroit... On s'y attache, ils prennent forme réelles tout au long de notre lecture, nous les connaissons, nous les avons rencontré dans nos vies, dans des films, d'autres romans, ils existent...
Et puis enfin, cette réflexion sur la façon dont on traite les humains lorsqu'ils sont déjà à genoux, les choix désespérés, l'immigration, les factories qui vous feront penser à des horreurs très actuelles... La science-fiction c'est aussi nous dire ce qu'il se passe dans le présent à travers l'imagination...
C'est un roman en quatre parties : la première, où la vie, est presque paradisiaque. La deuxième un road movie où comme dans tout roman post-apocalyptique, on s'attend au pire, et bien je ne m'attendais pas à ce "pire". La troisième, l'espoir ? le pire du pire? L'inhumanité à l'échelle du pire ? Et enfin la quatrième partie que je vais taire pour ne pas en dire trop. Mais il est 3 heures du matin et je n'arrive pas à me rendormir car ce roman me fait trop cogiter.
Bref, c'est riche en émotions et surtout en réflexions.
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