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Critique de Bazart


Jovanka Vuckovic, est une spécialiste nord-américaine de l'horreur qui a notamment été rédactrice en chef du magazine Rue Morgue de 2003 à 2009. C'est une spécialiste parmi les plus influentes de l'histoire du cinéma d'horreur, réalisatrice, éditrice et écrivain canadienne. Et cerise sur le gâteau, l'ouvrage est également préfacé par le «maître» incontesté du film zombie, George A. Romero. Une préface captivante et jouissive, dans lequel il déclame son amour pour les zombies, les jugeant plus fréquentables que les vivants qui, eux, mentent, se saoulent et passent leurs soirées à regarder du sport à la télé...

Cet ouvrage, sorti aux USA en 2011, est un ouvrage très complet édité trés récemment en version française aux éditions Hoëbeke et que j'ai eu la chance de recevoir, à la grande surprise de mes habitués sur FB ( n'est ce pas Potzina,?) qui ne s'attendaient pas à me voir aller sur ce créneau horrifique (mais avaient t ils oublié l'approche d'Halloween?).

Même si je suis effectivement loin d'être un grand connaisseur du genre, et ne pourrait évidemment pas avoir une approche du livre rigoureuse et savante, je ne peux que m'incliner devant la richesse de l'illustration et de la documentation de l'ouvrage. Alors, étant facilement choupinette, j'ai souvent été un peu écoeuré par certaines photos, assez horribles évidemment ( j'ai du faire des pieds et des mains pour éloigner mes enfants de l'ouvrage) , mais niveau du contenu du livre, j'ai été assez soufflé par cet ouvrage, à la fois critique, sociologique, et historique sur le sujet.

"Zombies! une histoire illustrée des morts vivants" nous explique en effet que ce genre cinématographique a émergé dans l'expressionnisme du début des années 1920, avant d'être progressivement consacré par la série B, puis par les cultures alternatives qui se développeront dès les années 1960. le livre explore également les différentes écoles du zombisme, ses différentes périodes, ses codes propres. Il s'arrête avec autant d'acuité sur les «nanars» oubliés que sur les classiques du genre, signés par de grands réalisateurs comme Jacques Tourneur, George A. Romero, ou Dario Argento.

Si ce spectre s'est autant généralisé dans la culture populaire, c'est qu'il renvoie, par sa plasticité, à des angoisses contemporaines : dépersonnalisation des individus, clonage, hordes de sans-abri déferlant dans les mégalopoles, épidémies virales, guerres bactériologiques, catastrophes environnementales...

Personnellement, je connaissais bien peu de films cités dans l'ouvrage, et si certains semblent être de vrais nanars, j'ai été heureux de plonger dans ce passionnant ouvrage, à la mise en page plutôt interessante. Un livre que tous les fans du genre ne peuvent que posséder dans leurs bibliothèques.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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