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Critique de dedanso
Je viens de découvrir Eric Vuillard grâce à L'Ordre du jour, qui a reçu le prix Goncourt ce mois-ci, et j'en suis bien heureuse !
Sa plume est pleine de grâce (certains diront que son écriture est intellectuelle, et ce ne sera pas tout à fait faux) mais surtout pleine d'ironie. C'est un vrai régal que de lire ce texte, d'un point de vue purement littéraire. Eric Vuillard sait parfaitement dépeindre une atmosphère particulière, à un moment donné. La scène montrant la vieille société industrielle aristocratique du 20 février 1933 est juste magistrale à cet égard.
D'un point de vue historique, c'est tout aussi intéressant.
Eric Vuillard pose un regard critique sur les hommes politiques et industriels qui ont, par lâcheté et/ou appât du gain, permis la montée du nazisme et qui ont par la suite contribué à le maintenir à flot. Il démontre, si tant est que ce soit nécessaire, qu'il n'y a pas de petites lâchetés, ni de petits événements mais que c'est bel et bien l'ensemble de ces "petits riens" qui a permis à Hitler de se hisser si haut.
Et c'est ainsi que l'on arrive à ce fatidique 11 mars 1938 et à ce que l'on appelle l'Anschluss, invasion et annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie.
Ce livre est certes petit mais il est grand par sa qualité. En si peu de pages, j'ai appris beaucoup. Et je suis restée pantoise par ce dernier paragraphe, si poétique, malheureusement si réaliste. Si prémonitoire ?
Sa plume est pleine de grâce (certains diront que son écriture est intellectuelle, et ce ne sera pas tout à fait faux) mais surtout pleine d'ironie. C'est un vrai régal que de lire ce texte, d'un point de vue purement littéraire. Eric Vuillard sait parfaitement dépeindre une atmosphère particulière, à un moment donné. La scène montrant la vieille société industrielle aristocratique du 20 février 1933 est juste magistrale à cet égard.
D'un point de vue historique, c'est tout aussi intéressant.
Eric Vuillard pose un regard critique sur les hommes politiques et industriels qui ont, par lâcheté et/ou appât du gain, permis la montée du nazisme et qui ont par la suite contribué à le maintenir à flot. Il démontre, si tant est que ce soit nécessaire, qu'il n'y a pas de petites lâchetés, ni de petits événements mais que c'est bel et bien l'ensemble de ces "petits riens" qui a permis à Hitler de se hisser si haut.
Et c'est ainsi que l'on arrive à ce fatidique 11 mars 1938 et à ce que l'on appelle l'Anschluss, invasion et annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie.
Ce livre est certes petit mais il est grand par sa qualité. En si peu de pages, j'ai appris beaucoup. Et je suis restée pantoise par ce dernier paragraphe, si poétique, malheureusement si réaliste. Si prémonitoire ?
