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Critique de Villebard


Notre flic gastronome se retrouve à Buenos-Aires à la recherche d'un cousin (pas un indic, le fils de son oncle). Ecrit à la fin des années quatre-vingt dix, pas si longtemps après la chute des galonnés, Pepe va fréquenter toute une faune qui a magouillé, s'est enrichie, a torturé pendant le régime des militaires. Il rencontre aussi les “Folles de maiˮ, ces grands-mères à la recherche de leurs enfants ou petits-enfants “disparusˮ, beaucoup ont été kidnappés et adoptés incognito par les traine-sabre. Les cadavres vont jalonner le parcours, vieilles vengeances, conflits d'intérêt, silence nécessaire. Toujours le style alliant cynisme, modestie et réalisme de Pepe-Manuel. A la lecture, une question surgit, quelle est la différence entre ces livres et les polars anglo-saxons. Réponse en peu de mots : La vie. Ici plaisir des sens, de tous les sens, humanité tragique ou comique, là-bas, moralisme, juste pensée, cliché politiquement correct, ethniquement juste… Fadaises et fadasse. Ici gastronomie, là, nourriture bio ! Montalban qui a eu l'extrême mauvais goût de nous quitter a échappé au terrorisme intellectuel de la nouvelle censure woke. Grâce lui soit rendue.
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